LE MOUVEMENT CHARISMATIQUE, par Dr. Wilbert Kreiss - index  LE MOUVEMENT CHARISMATIQUE, par Dr. Wilbert Kreiss - index


 

LE BAPTÊME DANS LE SAINT-ESPRIT

L'un des plus grands dangers du mouvement charismatique est l'affirmation que l'expérience centrale et déterminante du croyant n'est pas tant la conversion qu'une "deuxième expérience ou "deuxième bénédiction" appelée le "baptême dans l'Esprit". Le théologien Clark Pinnock, qui ne cache pas sa sympathie pour le néo-pentecôtisme, écrit: "Un élément fondamental de la théologie pentecôtiste est l'affirmation que le croyant doit chercher, après sa conversion, un "baptême de l'Esprit' pour obtenir une pleine puissance dans le service chrétien et pour recevoir tous les dons charismatiques nécessaires" (Holy Spirit Baptism, p. 10). Le mouvement charismatique a d'une façon générale repris cette thèse. Cet enseignement est si fondamental que, si on ôte cette doctrine, ce qui reste n'est plus du néo-pentecôtisme. On laisse entendre qu'il existe deux baptêmes: celui du Christ qui n'est qu'un, simple rite d'adhésion au christianisme, et le baptême de l'Esprit qui confère le Saint-Esprit, ou au moins une mesure du Saint-Esprit de loin supérieure à celle qu'on peut posséder avant. Cette thèse est fausse et contredit l'Ecriture sur un certain nombre de points.

 

1. Il n'existe qu'un baptême

La Bible est formelle à ce sujet. Il n'existe qu'un sacrement ou moyen de grâce qu'elle appelle baptême: c'est celui institué par le Christ. "Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous et parmi tous et en tous" (Ephésiens 4:5.6). Le mot "baptême" n'est jamais employé pour un autre acte que celui-ci, si on excepte un texte où il est utilisé au sens figuré pour désigner les souffrances et les tribulations (Marc 10:39), et un autre, difficile à interpréter, qui parle de la "doctrine des baptêmes", mais dans lequel il est impossible de voir une allusion au "baptême dans l'Esprit" (Hébreux 6:2).

Il est vrai que le Nouveau Testament emploie plusieurs fois le verbe "baptiser" avec le complément "dans (ou: avec) l'Esprit". Jean-Baptiste, parlant du Christ, annonce: "Moi, je vous ai baptisés d'eau ; lui, il vous baptisera du Saint-Esprit" (Marc 1:8). D'après Matthieu 3:11 et Luc 3:16: « lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu ». Avant de monter au ciel, Jésus rappela ces paroles de son précurseur et dit à ses disciples: "Jean a baptisé d'eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit" (Actes 1:5). En prononçant ces mots, il faisait allusion à la Pentecôte ("dans peu de jours"), demandant aux apôtres de "ne pas s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il" (Actes 1:4). Puis Pierre, assimilant à la Pentecôte l'événement dont bénéficia Corneille, raconte: "Lorsque je me fus mis à parier, le Saint-Esprit descendit sur eux (Corneille et les siens), comme sur nous au commencement. Et je me souvins de cette parole du Seigneur: Jean a baptisé d'eau, mais vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit" (Actes 11: 16). Enfin, Paul écrit aux Corinthiens, dans le texte où il parle du don des langues: "Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit" (1 Cor 12:13). On notera qu'il ne vise pas seulement ceux qui parlent en langues, mais "tous", l'ensemble des croyants, qu'ils possèdent ou non le don de parler en langues. Dans tous ces textes, le verbe "baptiser" est employé dans un sens métaphorique. Parler du "baptême du Saint-Esprit", c'est autre chose: c'est laisser entendre qu'il existe un rite voulu et institué par Dieu, une expérience par laquelle tous les croyants sont censés passer, parce qu'inscrite dans le plan de salut divin, quelque chose qui vient s'ajouter au baptême et qui permet au chrétien d'accéder à un niveau spirituel supérieur, un stade nouveau où l'Esprit Saint agit en lui avec plénitude. C'est soutenir en fin de compte qu'il existe un baptême d'eau et un baptême de l'Esprit.

 

2. Le baptême chrétien est baptême d'eau et d'Esprit

Les textes ci-dessus qui déclarent que Jean baptise d'eau et le Christ d'Esprit et de feu, n'opposent pas le baptême chrétien à la glossolalie, mais le baptême de Jean à la Pentecôte. Il est donc faux d'en déduire que le baptême administré par Jean, puis par les disciples de Jésus au début de son ministère (Jean 4:2), et que le Seigneur institua ensuite comme moyen de grâce pour tous les peuples, avant de remonter au ciel (Matthieu 28:19), était dénué du Saint-Esprit. Le baptême chrétien n'est pas un simple signe, une image, mais l'offre effective et l'application de la puissance de l'Evangile. Il était déjà du vivant de Jean-Baptiste, et avant que le Christ mourût pour racheter le monde, "baptême de la repentance pour le pardon des péchés" (Marc 1:4). On notera que le jour même de la Pentecôte, Pierre, après avoir annoncé la Parole de Dieu, répondit à ceux qui lui demandaient ce qu'ils devaient faire pour être sauvés: "Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon des péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit" (Actes 2:39). Repentance et baptême: tel est l'itinéraire par lequel le Saint-Esprit vient au-devant des hommes et fait sa demeure en eux.

Et ce n'est pas une mesure provisoire de l'Esprit Saint qui est ainsi offerte, mais toute la plénitude de l'Esprit du Christ. Ananias dit à Saul: "Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés" (Actes 22:16). Le baptême de Jésus-Christ est baptême "en sa mort", "ensevelissement en sa mort" (Romains 3:3.4). Par lui on "revêt" le Christ (Galates 3:27). Il est un "bain d'eau" qui "purifie" (Ephésiens 5.-26), un moyen de salut: Dieu "nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit qu'il a répandu avec abondance sur nous par Jésus-Christ notre Seigneur, afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle" (Tite 3:5-7). Pierre prêche que le baptême « sauve » (1 Pierre 3:21). Paul écrit aux Colossiens qu'ayant été « ensevelis avec lui par le baptême », « ils sont aussi ressuscités en lui et avec lui par la foi en la puissance de Dieu qui l'a ressuscité des morts » (Colossiens 2:12).

Les petits enfants ne sont pas exclus de cette grâce. Jésus a institué le baptême pour toutes les nations, sans distinction d'âge (Matthieu 28:19). Ils ont eux aussi besoin de pardon et de grâce pour être sauvés, car ils sont "chair" nés de chair (Jean 3:6) et par nature placés sous la colère de Dieu en raison de leur corruption innée (Ephésiens 2:1.3). L'apôtre Paul établit un parallèle entre la circoncision et le baptême: si on circoncisait les enfants mâles le huitième jour, il n'y a pas de raison de priver les nourrissons, en raison de leur âge, des grâces que Dieu leur destine également (Colossiens 2:9-13). Enfin, le Saint-Esprit peut agir dans les coeurs de ceux qui ne sont pas encore parvenus à l'âge de raison. Dieu avait annoncé à Zacharie, au sujet de Jean-Baptiste: "Il sera rempli de l'Esprit Saint dès le sein de sa mère". Il était encore dans le sein de sa mère et tressaillit d'allégresse, lorsque celle-ci rencontra Marie enceinte de Jésus (Luc 1:15.44).

Loin d'établir un contraste entre un baptême dit "baptême d'eau" et un autre appelé "baptême dans l'Esprit", l'Ecriture nous enseigne que l'Evangile et le baptême puisent toute leur efficacité dans l'événement de la Pentecôte. C'est parce que la Pentecôte a eu lieu et que le Christ a envoyé son Esprit à son Eglise que Pierre prêche l'Evangile, exhorte à la repentance et invite au baptême: "Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit" (Actes 2:39). C'est cela, la vraie Pentecôte, la plénitude de l'Esprit. Le parler en langues n'en fut que le signe visible et ne représentait pas la plénitude elle-même. Il existe d'autres dons du Saint-Esprit qui sont plus vitaux, dont la foi, l'espérance et la charité (1 Corinthiens 13). C'est cette plénitude qu'offre et que scelle le baptême chrétien. C'est par lui qu'on "naît d'eau et d'Esprit" (Jean 3:5). Nous avons vu ce que représentait la glossolalie dans le Nouveau Testament, quel signe elle constituait. La plénitude de l'Esprit a été libérée par la mort et la résurrection du Christ (Jean 7:39). Mais rien ne nous autorise à affirmer que le Saint-Esprit n'était pas là et n'agissait pas avant le Vendredi- Saint et le matin de Pâques. Nous le voyons à l'action chez Elisabeth (Luc 1:4 1), Jean-Baptiste (Luc 1: 15.44) et Zacharie (Luc 1:67), sans parler des innombrables croyants de l'ancienne alliance (notamment David, Psaume 51:12-14). Il n'y a jamais eu de foi en Dieu sans régénération, et donc sans Esprit-Saint. Partout où des hommes se repentent et croient en Jésus- Christ, le Saint-Esprit est à l' uvre, pleinement à l' uvre.

La mission consiste non pas à dénigrer et rejeter le baptême de tous ceux qui se sont détournés du Christ et de l'Eglise, sous prétexte qu'il s'agit d'un rite qui ne représente rien pour tant de gens qui l'ont reçu dans leur enfance et qui favorise la notion d'Eglise multitudiniste, mais à leur montrer combien est grand le trésor de grâce qui leur a été offert le jour de leur baptême et qu'ils ont dédaigné par la suite et à les appeler à la repentance, en les invitant à revenir d'un coeur contrit et croyant au pardon et au salut qui leur avaient été offerts.

Il n'existe pas de miracle de la Pentecôte qui doive, dans la vie d'un chrétien, s'ajouter au baptême de la repentance (Marc 1:4). La repentance et le baptême constituent la vraie Pentecôte de tout croyant, le don du Saint-Esprit (Actes 2: 38). C'est ce que l'événement de la Pentecôte à Jérusalem voulait attester. Le miracle des langues fut le signe par lequel Dieu confirmait que Jésus de Nazareth était le Messie promis à Israël, le Sauveur des Juifs et des païens, et que la prédication de l'Evangile et le baptême étaient les moyens institués par lui pour fonder et étendre son Eglise à travers le monde. Frederick Bruner l'a fort bien montré dans sa Theologv of the Holy Spirit (Londres, Hodder and Stoughton, 1970). C'est, répétons-le, ce qui permet à Paul d'écrire aux chrétiens de Corinthe, sans faire entre eux aucune distinction : "Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit" (1 Corinthiens 12:13).

 

3. Il n'existe pas selon la Bible de "nouvelle bénédiction", de seconde expérience

L'Ecriture Sainte atteste l'existence de nombreuses bénédictions et d'expériences multiples, mais elle ne connaît pas d'événement au cours duquel le chrétien serait appelé à recevoir une mesure supplémentaire, voire extraordinaire du Saint-Esprit. Le pécheur est appelé à la repentance et la foi. Une fois converti, c'est-à-dire régénéré par le Saint-Esprit, il doit croître dans la foi, l'espérance et l'amour, revêtir toutes les armes de Dieu, se laisser gouverner par le Saint-Esprit et en porter les fruits que sont l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur et la tempérance (Galates 5:22.23). Il lui est demandé, avec l'aide du Saint-Esprit, de lutter contre le péché et de rechercher la sanctification. C'est cela, la vie chrétienne. La Bible fait, bien sûr, état d'expériences extraordinaires que Dieu accorde à qui il veut et quand il le veut; mais elle ne parle jamais d'une expérience extraordinaire et bien définie par laquelle les croyants devraient s'efforcer de passer et qui leur permettrait d'accéder à un stade de spiritualité plus élevé, leur assurerait une puissance particulière pour la vie et le service chrétiens et les doterait de la plénitude de l'Esprit. Quand le Christ et les apôtres exposent le plan de salut divin (cf. notamment les épîtres de Paul), ils ignorent entièrement cette soi-disant étape dans l'existence du chrétien. La plénitude de l'Esprit est accordée au moment même de la régénération, car le Saint-Esprit ne se laisse pas morceler et ne fait aucune discrimination dans l'attribution de ses dons; il s'agit simplement de vivre dans cette plénitude en le laissant agir dans le coeur, c'est-à-dire en lui permettant d'édifier et de fortifier dans la connaissance, la foi et la piété. Et il le fait par les moyens de grâce. Il s'agit donc d'une marche constante et d'un combat persévérant avec le Seigneur, et non pas d'une expérience particulière permettant d'entrer presque ponctuellement dans une sorte de catégorie des chrétiens d'élite. La doctrine d'une "deuxième bénédiction" ou d'une expérience particulière est sans pentecôtiste, mais pas biblique. Elle s'est développée graduellement à partir d'idées énoncées par les "revivalistes" du XIX siècle, en particulier John Wesley.

 

4. Le parler en langues n'est pas le signe d'une seconde expérience

Les Actes des apôtres racontent qu'à plusieurs reprises des dons particuliers du Saint-Esprit furent accordés à des croyants. La première fois, ce fut à la Pentecôte, où la glossolalie, nous l'avons vu, fut un signe particulier pour Israël (Actes 2). La seconde fois, en Samarie (accompagnée d'exorcismes et de guérisons, Actes 9 :5-25). La troisième fois, il s'agit du païen Comeille, converti au Christianisme (Actes 10 et 1 1). Il s'agit donc chaque fois d'une intervention particulière de Dieu, à un moment où l'Evangile du Christ crucifié et ressuscité franchissait une nouvelle étape, selon la promesse que Jésus avait faite aux disciples: "Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre" (Actes 1:8). On notera la séquence: Judée-Samarie-extrémités de la terre (païens). Chacune de ces étapes fut jalonnée par des manifestations particulières de l'Esprit.

Quant à Actes 19:1-7, il s'agit d'un cas tout à fait particulier. Paul rencontre à Ephèse une douzaine d'hommes que le texte appelle des "disciples", et leur demande s'ils ont reçu le Saint- Esprit. Ils lui répondent qu'ils n'ont même pas entendu parler du Saint-Esprit, ce qui montre bien que ce ne sont pas des chrétiens et qu'ils ne connaissent pas les doctrines essentielles du christianisme. Ils déclarent avoir été baptisés du "baptême de Jean" (Actes 19:3). Jean-Baptiste avait été emprisonné de bonne heure, au début du ministère de Jésus. Il semble qu'il ait eu des disciples qui n'avaient pas compris son message, n'avaient pas réalisé qu'ils étaient appelés à suivre Jésus, et qui sont donc restés attachés à son précurseur. Lorsque ce dernier fut emprisonné, ces "disciples" se répandirent en Palestine et même à l'étranger, et s'efforcèrent de perpétuer son baptême (mais avec les fausses idées qu'ils s'en faisaient) et son enseignement (du moins tel qu'ils le comprenaient). L'histoire du judaïsme de l'époque atteste l'existence de groupes de ce genre. On comprend donc que Paul rebaptise ces hommes, victimes de graves erreurs. Il leur imposa les mains (geste liturgique qui faisait sans doute partie de l'administration du baptême), à la suite de quoi ils se mirent à parler en langues. Paul les avait toutefois instruits. Le texte est donc formel, au moins sur ce point précis: le don des langues ne fut pas le signe visible d'une "deuxième bénédiction", mais était lié à l'imposition des mains qui suivit immédiatement le baptême.

La doctrine d'une "deuxième expérience", signe de la plénitude de l'Esprit Saint, n'a donc pas de fondement scripturaire. Dès qu'un pécheur se repent et accepte par la foi Jésus comme son Sauveur, le Saint-Esprit vient habiter dans son coeur. Toutes les grâces spirituelles lui appartiennent il lui suffit de les saisir par la foi. La vraie maturité spirituelle et la véritable plénitude du Saint-Esprit sont l'aboutissement d'une marche quotidienne avec le Seigneur, d'une action constante de Dieu dans les coeurs par l'Evangile et les sacrements, d'une foi qui s'édifie au contact permanent de la Parole de Dieu, d'une sanctification et d'une obéissance persévérantes à ses commandements. Ce n'est pas dans des expériences extraordinaires, mais dans une vie intérieure renouvelée que le chrétien cherche les signes de la plénitude de l'Esprit, selon ce qu'écrit l'apôtre Paul: "Qu'il vous donne. selon la richesse de sa gloire, d'être puissamment fortifiés par son Esprit dans l'homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi, afin qu'étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur, et connaître l'amour de Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu'à toute la plénitude de Dieu" (Ephésiens 3:1619). Ce faisant, le chrétien porte les "fruits de l'Esprit", c'est-à-dire "l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi" (Galates 5:22). Sa vie est tout entière louange et action de grâces ; il chante et célèbre de tout son coeur les louanges du Seigneur (Ephésiens 5:19). Sa vie en est transformée (Ephésiens 5:22-6:9). Il est en Christ, et "si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles" (2 Corinthiens 5:17). Il est un témoin vivant du Christ, car "c'est de l'abondance du coeur que la bouche parle" (Matthieu 12:34). Que lui manque-t-il encore, si ce n'est qu'il marche encore par la foi, sans voir, dans l'attente du retour glorieux de son Sauveur qui le ressuscitera en gloire pour lui faire voir face à face ce qui lui a été promis par son Dieu et qu'il a cru d'un coeur humble et fervent?

 


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3-Janvier-2003, Rev. David Milette.