La liturgie de l'Église luthérienne, par Dr. Wilbert Kreiss - index  La liturgie de l'Église luthérienne, par Dr. Wilbert Kreiss - index


 

LA LITURGIE DU CULTE LUTHÉRIEN

Il n'est pas juste de dire que le culte ordinaire, habituel de l'Eglise est un culte de la Parole au cours duquel on célèbre de temps en temps la Sainte Cène. Non, le culte habituel de l'Eglise est un culte eucharistique. Il comporte donc normalement la célébration de la Sainte Cène.

Le peuple de Dieu se réunit pour célébrer ses cultes dans la certitude joyeuse que son Seigneur Jésus-Christ est ressuscité. Il le fait donc le dimanche, jour du Seigneur, sachant que selon sa promesse il se tient au milieu de lui pour le bénir.

Le culte ressemble ainsi à la procession solennelle d'un roi. Jésus-Christ vient, riche de ses grâces, auprès de son peuple dans la prédication de l'Evangile et la célébration de son repas. L'Eglise, quant à elle, le salue d'un coeur croyant dans l'écoute de sa Parole et la participation à la sainte communion. Nous l'avons déjà dit, le culte a pour acteurs tantôt Dieu et tantôt son peuple.

L'Eglise luthérienne se sait unie dans sa foi et sa confession à l'Eglise du Christ de tous les temps. C'est pourquoi elle n'a pas tenu à modifier radicalement la liturgie de son culte, mais l'a purifiée en rejetant tout ce qui était contraire à la Bible (canon de la messe faisant de la Cène un sacrifice expiatoire, communion sous une seule espèce, invocation de la vierge et des saints, intercession pour les morts, etc.) et en conservant tout ce qui pouvait contribuer à l'adoration véritable de Dieu et à l'édification de son peuple. Le culte de sainte Cène se décompose traditionnellement en quatre parties que nous allons étudier successivement: l'introduction, la liturgie de la Parole, la liturgie eucharistique et la fin, appelée "postcommunio".

Précisons que si le déroulement du culte dans les paroisses de notre Eglise ne correspond pas toujours à ce que nous allons voir, c'est une anomalie due à des influences diverses subies au cours des siècles depuis la Réforme et qu'il serait peut-être judicieux de corriger.

La tradition veut que le pasteur se tourne vers l'autel, lorsqu'il parle à Dieu au nom de l'Eglise (prières, confession des péchés et confession de foi, etc.) et vers l'assemblée lorsqu'il lui parle au nom de Dieu (absolution, exhortations, bénédiction, etc.).

 

L'introduction

Prière

Le chrétien se prépare dans une prière silencieuse à rencontrer le Seigneur.

Cantique

C'est traditionnellement un cantique d'adoration.

Confession des péchés:

Il est des Eglises luthériennes où ceux qui ont l'intention d'aller à la Sainte Cène se réunissent avant le culte pour se préparer dans la repentance à communier à la table du Seigneur. Ils confessent leurs péchés et reçoivent l'absolution individuellement, avec imposition des mains de la part du pasteur.

Là où cette coutume louable n'existe pas, la confession des péchés et l'absolution ont lieu au cours du culte. Les chrétiens, venus adorer leur Dieu et recevoir ses bénédictions dans la prédication de sa Parole et le sacrement de l'autel, se prosternent devant lui dans une humble et sincère confession de leurs péchés. C'est ainsi qu'ils préparent leurs coeurs à recevoir les promesses de l'Evangile avec foi et à faire monter vers le Seigeur leurs louanges et leurs supplications.

Absolution:

Le pasteur, agissant au nom du Christ, en vertu de son ministère, délie de leurs péchés tous ceux qui viennent de les confesser et prononce sur eux l'absolution de la part du Seigneur.

Introït:

C'est un psaume par lequel l'Eglise est invitée à accueillir son Seigneur. Le mot latin "introït" signifie "entrée". Le Christ va faire son entrée et veut être accueilli par les siens. Les psaumes unissent les chrétiens aux croyants de l'ancienne alliance. Repris par la chrétienté, ils débouchent sur une louange du Dieu trinitaire: "Gloire soit au Père, gloire au Fils, gloire au Saint- Esprit, aux siècles des siècles. Amen".

Kyrie eleison:

C'est ce qui reste dans l'Eglise chrétienne occidentale d'une ancienne prière sous forme de litanie qui disparut vers la fin du VIº siècle. Ce répons ne devrait pas être chanté après la confession des péchés, mais après l'introït. "Seigneur, aie pitié!" C'est en ces termes que les gens acclamaient leur souverain. C'est avec ce cri que des hommes en détresse suppliaient le Christ de leur venir en aide. Tout en implorant son secours, l'Eglise confesse ainsi que Jésus-Christ est son seigneur et son Roi.

Gloria in excelsis:

"Gloire soit à Dieu au plus haut des cieux! Paix sur la terre, et envers les hommes bonne volonté! Amen, Amen".

La supplication devient action de grâces pour la miséricorde de Dieu. Le Rédempteur vient chez les siens dans la Parole et les sacrements. Aussi l'acclament-ils avec le chant qu'entonnèrent les anges quand il naquit à Bethléhem.

Salutation:

"Que le Seigneur soit avec vous!"

"Et avec ton esprit!"

Avant d'intercéder pour elle, l'officiant bénit l'assemblée et se fait bénir par elle.

Collecte:

"Prions Dieu:...".

C'était à l'origine une exhortation à la prière silencieuse avant la récitation de la collecte du jour. Celle-ci est une courte prière prévue pour le jour en question. C'est sur elle que s'achève cette première partie du culte.

 

La liturgie de la Parole

C'est la partie la plus ancienne du culte chrétien, celle qui, par-delà l'Eglise primitive, plonge ses racines dans le culte de la synagogue. Elle est tout entière proclamation de la Parole de Dieu. Les lectures bibliques étaient assurées par le cantor quand il s'agissait de psaumes, par les lecteurs, diacres et sous-diacres pour les textes du Nouveau Testament. C'étaient des péricopes prescrites pour chaque dimanche et jour de fête.

Lecture de l'Ancien Testament:

L'Eglise chrétienne est le nouvel Israël, le nouveau peuple de Dieu, qui, en lisant l'Ancien Testament, se souvient de ses promesses et confesse sa fidélité.

Graduel:

Chant d'un psaume qui, comme son nom l'indique, était entonné par le chantre sur les marches du lutrin. Après chaque verset, l'assemblée chantait un répons, c'est-à-dire un refrain tiré du psaume.

Epître:

Les épîtres apostoliques rendent témoignage à la vie que le Christ ressuscité fait naître au milieu de son peuple. Par elles, le Saint-Esprit instruit, exhorte, console et édifie l'Eglise.

Alléluia:

Terme hébraïque qui signifie: "Louez le Seigneur". L'Eglise remercie Dieu pour le don de sa Parole.

Cantique:

C'est ce qu'on appelle le cantique principal qui est en principe fixé d'avance pour chaque dimanche. Il se réfère en général au contenu de l'évangile du jour. En le chantant, l'Eglise atteste qu'elle participe à la proclamation de la Parole.

Evangile:

Le mot veut dire "bonne nouvelle". C'est un texte tiré de l'un des quatre évangiles. Jésus- Christ lui-même y parle ou y accomplit un de ses actes de salut. La lecture de l'Evangile est encadrée par les acclamations de la part de l'Eglise: "Gloire à toi, Seigneur!", et: "Louange à toi, ô Christ!"

Selon la tradition luthérienne, c'est l'évangile du jour qui donne à chaque dimanche son caractère particulier.

Credo:

L'Eglise répond au message de l'Evangile en apportant à Dieu l'offrande de sa confession de foi. "Credo" signifie "je crois". C'est le premier mot des Symboles apostolique ou de Nicée. Une tradition très ancienne veut que l'Eglise récite, quand il y a célébration de la Sainte Cène, le Symbole de Nicée qui confesse et exalte la divinité du Christ. Quant au Symbole Apostolique, il était dans l'Eglise ancienne la confession de foi des candidats au Baptême. Il nous rappelle que nous sommes devenus par le Baptême enfants de Dieu. Ces deux confessions de foi unissent les chrétiens du monde entier.

Prédication:

Comme il l'a fait jadis pour les disciples, Jésus confie la prédication de sa Parole à des hommes choisis par lui et établis par lui dans le ministère. Ce sont ses messagers. La prédication n'est pas un simple discours sur un sujet religieux, mais proclamation de la Parole de Dieu dans la puissance du Saint- Esprit et appel à la foi adressé à tous ceux qui sont là. Par elle, le Christ lui-même nous parle; il exhorte, met en garde, réprimande, fortifie et console, donne part aux bénédictions qu'il a acquises par sa mort et sa résurrection.

Cantique:

C'est dans ce cantique axé sur le contenu de la prédication que l'Eglise dit "Amen" au message qu'elle vient d'entendre.

Annonces:

Elles consistent à annoncer joies et peines dans l'Eglise et dans le monde et à en faire des sujets d'intercession et de louange dans la prière qui va suivre.

Prière ecclésiastique:

C'est ainsi qu'on appelle la grande prière que les chrétiens font monter vers Dieu après l'écoute de sa sainte Parole. Tandis que dans la prédication l'Eglise parle aux hommes au nom de Dieu, dans la prière elle parle à Dieu au nom des hommes. Elle intercède pour elle- même et sa mission, pour la paix et la justice dans le monde et pour tous ceux qui y exercent une autorité, et enfin pour tous ceux qui souffrent et connaissent l'affliction.

Offrandes:

Les offrandes sont depuis les débuts de l'Eglise chrétienne une partie intégrante du culte. Elles témoignent que la vie tout entière du chrétien doit être un culte, une offrande, un sacrifice apporté au Seigneur. Elles manifestent aussi l'amour des chrétiens pour l'Eglise de Jésus-Christ, leur responsabilité dans l'accomplissement de la mission qui lui est confiée et leur miséricorde et générosité pour ceux qui souffrent.

 

La liturgie eucharistique

L'Eglise célèbre d'un coeur repentant et croyant, dans la dignité et la joie, le repas du Seigneur, celui où le Christ Jésus son divin Rédempteur s'offre à elle pour "la rémission des péchés, la vie et le salut" (Martin Luther, Petit Catéchisme).

Salutation:

"Que le Seigneur soit avec vous!"

"Et avec ton esprit!"

La salutation est attestée chez Hippolyte de Rome et donc antérieure à 220 ap. J.-C.

L'officiant et l'assemblée se bénissent mutuellement. Tous ont besoin de la médiation et de la bénédiction du Christ pour s'asseoir à sa table.

Sursum corda:

"Elevons nos coeurs!"

Elément liturgique antérieur également à 220 ap. J.-C.

Le coeur du croyant invité à la table du Seigneur est appelé à se détourner des préoccupations de ce monde et à aspirer aux trésors spirituels et éternels qui lui sont offerts dans le sacrement.

"Nous les élevons vers le Seigneur"

L'Eglise dit sa volonté d'agir ainsi et d'accueillir son hôte divin avec empressement et ferveur.

Gratiam agamus:

"Louons le Seigneur, notre Dieu!"

"Ceci est digne et juste"

L'Eglise remercie le Seigneur d'avoir institué ce divin repas et de l'y inviter. Elle ne mérite pas un tel privilège et ne le doit qu'à sa grâce. Il est donc digne et juste qu'elle le loue.

Préface:

"Seigneur, Père saint et tout-puissant, Dieu éternel, il est véritablement digne et juste, bon et salutaire de t'offrir en tous temps et en tous lieux nos louanges par Jésus-Christ, par lequel les anges t'adorent, les puissances te craignent, les cieux et leur armée avec les saints séraphins chantent ta gloire. C'est pourquoi nos voix se joignent aux leurs et s'élèvent à toi, pour glorifier ton nom et pour chanter ce cantique en ton honneur".

Il existe d'autres préfaces pour les principaux jours de fête. Elle puisent toutes leur origine dans le "Grand Hallel", la liturgie pascale d'Israël chantée par le Christ, quand il célébra la Pâque avec ses disciples. On en trouve des traces dans la littérature chrétienne du IIº siècle (Didachè, Justin Martyr). La préface eucharistique était à l'origine beaucoup plus longue que de nos jours.

Réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, les chrétiens peuvent joindre leurs voix à celles des anges et de toute l'armée céleste. Cette louange qui sied à l'Eglise chrétienne en tous temps et en tous lieux est due au Seigneur tout spécialement au moment où elle va célébrer le grand mystère de l'eucharistie, ce repas qui est le prélude du festin de l'Agneau dans le ciel.

Sanctus et Benedictus:

"Saint, saint, saint est le Seigneur notre Dieu! La terre entière est remplie de sa gloire. Hosanna, Hosanna dans les cieux! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Hosanna, Hosanna, Hosanna dans les cieux!"

Ce sont deux hymnes bibliques (Esaïe 6:3-7; Psaume 118:25.26; Marc 11:9.10) dont le premier fut introduit pour la première fois dans la liturgie de la Sainte Cène en Afrique du Nord vers 200 ap. J.-C., et le deuxième ajouté au cours du Vº siècle.

C'est une adoration solennelle du Dieu trinitaire (triple "Saint" et triple "Hosanna"). Elle unit l'Eglise militante à l'Eglise triomphante, les chrétiens sur terre aux anges et aux bienheureux dans les cieux. C'est que dans la Sainte Cène, le monde nouveau fait irruption dans le monde présent. L'autel, "table du Seigneur", devient le trône de l'Agneau exalté. Comme jadis, quand il entra dans Jérusalem, l'Eglise l'acclame comme son Roi, malgré l'humble apparence sous laquelle il vient à elle: le pain et le vin du sacrement, porteurs de son corps et de son sang invisibles et qui sont, quand on les reçoit avec foi, gages du pardon et du salut.

Notre Père:

Il existe sous deux formes: 1) L'officiant prie ou chante les demandes du Notre Père, puis l'assemblée entonne la doxologie. 2) Chant d'une paraphrase du Notre Père. Luther en composa une en 1526, bientôt imité par d'autres.

C'est la prière du Seigneur qui prélude à son repas. Le Royaume à venir, le pain de vie et le pardon de nos péchés ne sont-ils pas les grands dons que le Christ nous fait dans son repas?

Consécration:

"Notre Seigneur Jésus-Christ, la nuit où il fut trahi, soupa avec ses disciples. Il prit du pain et, ayant rendu grâces, il le rompit, le donna à ses disciples et dit: Prenez, mangez, ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi! De même, après avoir soupé, il prit la coupe et, ayant rendu grâces, il la leur donna et dit: Buvez en tous! Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang qui est répandu pour vous en rémission des péchés. Faites ceci toutes les fois que vous en boirez en mémoire de moi".

Nous sommes ici au coeur de la liturgie eucharistique. Le pasteur prononce les paroles d'institution de la Cène en faisant le signe de croix sur le pain et le vin, montrant ainsi que les bénédictions du sacrement ont leur fondement dans la mort rédemptrice de Jésus-Christ. C'est plus qu'une simple répétition des paroles prononcées par le Christ destinée à montrer qu'on célèbre son sacrement. L'Eglise luthérienne considère cet acte comme une authentique consécration du pain et du vin par laquelle, conformément à la promesse du Christ, ils deviennent porteurs de son corps et de son sang. C'est fondés sur ces paroles que nous confessons: "La Sainte Cène est un sacrement institué par notre Seigneur Jésus-Christ, dans lequel nous mangeons son vrai corps et buvons son vrai sang sous les espèces du pain et du vin" (Martin Luther, Petit Catéchisme).

Les paroles d'institution de la Cène furent mises en musique par Luther en 1526. Il est de tradition dans beaucoup d'Eglises luthériennes que, par respect pour ce grand mystère, la paroisse s'agenouille quand le pasteur les prononce ou les chante.

Agnus Dei:

"Christ, Agneau de Dieu, qui ôtes le péché du monde, oh! prends pitié de nous! Christ, Agneau de Dieu, qui ôtes le péché du monde, accorde-nous ta paix! Amen. Amen."

C'était le message de Jean-Baptiste (Jean 1:29). Au moment de célébrer le saint sacrement, l'Eglise adore l'Agneau qui s'est sacrifié pour les péchés du monde et implore sa miséricorde et sa paix en commémorant sa mort. L'hymne appelé "Agnus Dei" est en usage dans la chrétienté depuis le VIIº siècle.

Distribution:

Le pasteur, parfois aidé d'un autre officiant, distribue le pain et le vin consacrés en répétant les paroles d'institution et prononce la "dimissio": "Allez en, paix". Il est souhaitable et de tradition dans l'Eglise luthérienne que les communiants reçoivent la Sainte Cène à genoux. Pendant ce temps, l'Eglise chante souvent un cantique eucharistique.

Nunc dimittis:

"Laisse-moi désormais, Seigneur, aller en paix, car selon ta promesse, tu fais voir à mes yeux ton salut glorieux que j'attendais sans cesse".

"Salut qu'en l'univers tant de peuples divers vont recevoir et croire. Ressource des petits, lumière des gentils et d'Israël la gloire".

C'est ainsi que s'intitule en latin le cantique que Siméon chanta lorsque Joseph et Marie vinrent présenter Jésus dans le temple. C'est un chant d'actions de grâces: sous les espèces visibles du pain et du vin, Jésus- Christ est venu avec ses trésors de grâce, son pardon et son salut.

Anamnèse:

"Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne". Prions Dieu et rendons-lui grâces:...

Dans l'anamnèse (ce mot tiré du grec signifie commémoration), l'Eglise commémore dans l'adoration la mort, la résurrection et l'ascension de son Seigneur et lui demande de revenir bientôt, selon sa promesse, pour réunir les siens à son banquet céleste.

 

La fin du culte ou "postcommunio"

Prière d'actions de grâces:

La prière d'actions de grâces est une dernière prière dans laquelle l'Eglise remercie son Seigneur pour ce don ineffable et lui demande de lui faire porter beaucoup de fruits à la gloire de son nom.

~Bénédiction:

Maintenant que le saint mystère de l'eucharistie a été célébré, le culte s'achève avec beaucoup de sobriété et en toute simplicité. Le pasteur prononce la bénédiction dite d'Aaron, une bénédiction du Dieu trois fois saint, avec signe de la croix. Encore une fois, c'est en vertu de la mort de Jésus-Christ que Dieu bénit les siens.

Doxologie:

"Gloire à Dieu notre Créateur! Gloire à Christ notre Rédempteur! Gloire à l'Esprit Consolateur! Louange et gloire au Dieu Sauveur!"

L'Eglise loue le Dieu trois fois saint pour toutes les bénédictions reçues.

 


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28-octobre-2001, Rev. David Milette.