Notre Culte Quotidien
Juillet, 2005
(Méditations pour ce mois-ci par
le Pasteur Doris-Jean LOUIS, Pétionville, Haïti)
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Méditation pour aujourd'hui |
1er juillet
Matin : Actes 16, 16-24
Soir : Romains 10, 1-17
JE CROIS EN DIEU (1)
« Comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler ? »
Romains 10, 14.
Le verbe croire est l'un des verbes les plus employés par toutes les couches sociales du monde, en des langues différentes, particulièrement dans le langage courant. Cependant, son emploi envers Dieu se révèle plus profond et plus varié non seulement dans la Bible mais aussi par tous ceux qui ont fait une profession de foi vraie et sincère en Jésus-Christ. Ce verbe est mentionné 275 fois dans la Bible.
Il est impossible pour un pécheur de croire en Dieu sans avoir entendu parler de lui. C'est pourquoi, avant de monter au ciel, après sa résurrection victorieuse d'entre les morts, le seigneur Jésus avait donné la grande Mission à ses disciples, à savoir : «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. » (Matthieu 28, 19). Ainsi donc, de génération en génération l'Église est envoyée par le Seigneur lui-même pour annoncer aux pécheurs l'amour du Dieu Sauveur.
Éternel, je te prie de m'aider, par ton Saint-Esprit, à croire en toi jusqu'au soir de ma vie et donne qu'en retour je puisse m'attacher à ma mission de te faire connaître aux autres ! Exauce cette prière que je t'adresse, ô Père, au nom de ton Fils Jésus-Christ ! Amen.
2 juillet
Matin : Actes 16, 25-40
Soir : Romains 10, 1-17
JE CROIS EN DIEU (2)
« Mais tous n'ont pas obéi à la bonne nouvelle. Aussi Esaïe dit-il : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? »
Romains 10, 16.
Aussi longtemps qu'un pécheur résiste à l'appel de Dieu, aussi longtemps qu'il ne se laisse pas convaincre par le Saint-Esprit, par le moyen de l'Evangile qui lui est annoncé, il ne peut pas avoir ce don de la foi dont nous avons parlé hier. Et sans ce don il ne peut pas croire en Dieu.
Tous ceux qui ont cru à notre prédication et qui ont obéi à la bonne nouvelle ont reçu le don de la foi. Il ne suffit pas d'entendre la Parole de Christ mais il faut croire en lui de tout son coeur.
Seigneur Dieu, je te remercie pour la possibilité de faire connaître ta Parole aux pécheurs, afin que convaincus par ton Saint-Esprit, ils puissent avoir le don de la foi et croire en toi en toute vérité. Amen.
Rends-toi maître de nos âmes, Esprit saint, Esprit d'amour! Et de tes divines flammes Embrase-nous en ce jour. Fais-nous sentir ta présence, Revêts-nous de ta puissance Et baptise-nous de feu, Esprit saint, Esprit de Dieu!
Esprit de vie et de gloire, Conduis-nous de jour en jour Et de victoire en victoire Jusqu'au céleste séjour. Fais-nous sentir ta présence, Revêts-nous de ta puissance Et baptise-nous de feu, Esprit saint, Esprit de Dieu!
3 juillet
Matin : Psaume 26
Soir : Romains 10, 1-17
JE CROIS EN DIEU (3)
« La foi vient de ce qu'on entend et ce qu'on entend vient de la parole de Christ. »
Romains 10, 17.
Qui peut dire « Je crois en Dieu ? » A cette question, il y a différentes réponses. Chez moi, en Haïti, on peut distinguer deux sortes de personnes qui disent qu'elles croient en Dieu. Il y a les croyants authentiques, c'est-à-dire ceux qui ont accepté Christ comme leur Sauveur personnel après avoir entendu sa Parole. Ce sont ceux qui confessent leur croyance en Dieu de tout leur coeur, en conformité à sa Parole.
La deuxième catégorie comprend les impénitents, les incrédules et les vaudouisants. Ils résistent à l'appel de Dieu, ils ne font pas sa volonté, et ils adorent des faux dieux. Et pourtant ils vous disent qu'ils croient au vrai Dieu. Mais pas comme les Chrétiens ! Car, contrairement à ces derniers, ces gens croient seulement en l'existence de Dieu, mais ils ne mettent pas en lui leur confiance qu'il est leur Sauveur et leur Maître.
Pour croire en Dieu, on doit avoir la foi. Or, la vraie foi est un don de Dieu. Selon notre texte, « la foi vient de ce qu'on entend et ce qu'on entend vient de la parole de Christ ».
Éternel! Je te prie d'implanter la foi dans le coeur de tout un chacun qui entend la Parole de Christ. Amen.
4 juillet
Matin : Actes 17, 1-15
Soir : Jacques 2, 13-26
JE CROIS EN DIEU (4)
"Tu crois qu'il y a un seul Dieu. Tu fais bien, les démons le croient aussi et ils tremblent."
Jacques 2, 19.
Ils sont nombreux, les gens qui disent qu'ils croient en Dieu et même en un seul Dieu. En cela, il n'y a rien d'étonnant puisque les démons et leurs agents visibles et invisibles le croient aussi.
Croire en Dieu c'est croire en lui comme le "Créateur du ciel et de la terre, des choses visibles et invisibles." C'est faire sa volonté. Et faire la volonté de Dieu c'est obéir à tous ses commandements, c'est obtempérer à toutes ses prescriptions et à toutes ses ordonnances. Le Dieu des chrétiens est un Dieu jaloux. En vertus de cette caractéristique, il veut que ceux qui croient en lui n'aient pas d'autres dieux devant sa face, et qu'ils l'adorent lui seul en esprit et en vérité.
Père éternel, donne que tous ceux qui disent qu'ils croient en toi et qui ne croient pas vraiment puissent parvenir à connaître ton fils Jésus-Christ comme leur Sauveur et mettre en lui leur entière confiance. Qu'ils puissent ainsi devenir de vrais croyants authentiques et obtenir par ta bonté la vie éternelle. Au nom de Jésus ! Amen.
O Jésus-Christ, Sauveur propice, Attire tous les coeurs à toi! Fais-les obtenir la justice Et la paix qui vient par la foi. Qui t'invoque avec vérité De toi n'est jamais rejeté!
5 juillet
Matin : Actes 17, 16-34
Soir : 1 Corinthiens 11, 17-24
CECI EST MON CORPS (1)
« Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous, faites ceci en mémoire de moi. »
1 Corinthiens 11, 24.
Comment peut-on manger le vrai corps de notre Seigneur Jésus-Christ ? Est-ce qu'on mange vraiment son corps chaque fois qu'on participe à sa Sainte Cène ? Si oui, ne sont-ils pas des cannibales, ceux qui y participent ? Telles sont les questions qu'on nous pose parfois. Hâtons-nous de répondre à la dernière question par la négative et à la deuxième par l'affirmative: Non, les chrétiens ne sont pas des cannibales; et pourtant, ils mangent vraiment le corps de leur Sauveur chaque fois qu'ils prennent la Sainte Cène.
La Bible rejette toute croyance en une transformation du pain de la Cène en corps du Christ. Mais elle enseigne aussi que nous mangeons le corps de notre Sauveur dans et avec le pain. “Dans et avec le pain, Jésus nous donne son vrai corps" (Petit Catéchisme de Martin Luther). Nous croyons donc que le corps du Christ est réellement présent dans la Sainte Cène. Demain, je vous dirai pourquoi. En attendant, cher(e) ami(e) lecteur(-trice), que le Seigneur vous bénisse abondamment !
Seigneur Jésus, je te remercie pour ta présence réelle dans ta Sainte Cène. Donne que j'aie toujours la soif d'y participer ! Amen.
6 juillet
Matin : Actes 18, 1-22
Soir : 1 Corinthiens 11, 17-24
CECI EST MON CORPS (2)
« Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. »
1 Corinthiens 11, 24.
Hier j'ai promis de vous dire aujourd'hui pourquoi nous devons croire en la présence réelle du corps du Christ dans la Sainte Cène. Je vais laisser à l'Ecriture Sainte le soin d'y répondre. Nous croyons en la présence réelle de notre Seigneur:
1° parce que Jésus dit dans les paroles d'institution : « Ceci est mon corps qui est rompu pour vous. » (1 Corinthiens 11, 24).
2° L'Écriture déclare que “le pain est la Communion au corps du Christ" (1 Corinthiens 10, 16b)
3° La Parole de Dieu affirme que ceux qui communient indignement sont coupables, non envers le pain, mais “envers le corps du Christ" (1 Corinthiens 11, 27.)
En résumé, la Confession d'Augsbourg, dans son Article X déclare : “Le corps et le sang du Christ sont réellement présents dans le repas du Seigneur et ils sont réellement distribués aux convives."
Je te remercie, Seigneur, pour l'heureux privilège que tu me donnes de manger ton corps dans le pain de la Sainte Cène. Accorde-moi toujours de le manger dignement et de ne jamais me rendre coupable envers lui - condamnable devant toi! Amen.
7 juillet
Matin : Actes 18, 23-28; 19, 1-7
Soir : 1 Corinthiens 11, 23-29
CECI EST MON SANG !
« Cette coupe est la Nouvelle Alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. »
1 Corinthiens 11, 25.
En participant à la Sainte Cène, nous mangeons le corps du Seigneur et nous buvons son sang sous les espèces du pain et du vin. En effet, selon le Seigneur lui-même, elle est composée de deux éléments, ni plus ni moins. Car la nuit où il fut livré, quand il la célébra avec ses disciples, il leur donna le pain qui est son corps et le vin qui est la nouvelle alliance en son sang.
Donc, la Sainte Cène est incomplète sans l'un des éléments. Il n'est pas question de l'un ou de l'autre. Il faut partager les deux éléments avec les participants comme l'a fait le Seigneur avec ses disciples. Le pain ne remplace pas la coupe et vice versa.
Je te remercie, Seigneur, pour la coupe de la Nouvelle Alliance en ton sang. Donne que je fasse ceci en mémoire de toi toutes les fois que j'en bois ! Amen.
Jésus-Christ, dans sa grâce, racheta les pécheurs.
Son sacrifice efface l'injustice des coeurs.
Ce Sauveur adorable, pour nous offrir sa paix,
Nous invite à sa table, nous comblant de bienfaits.
La coupe d'abondance est le sang répandu
Pour notre délivrance et pour notre salut.
8 juillet
Matin : Actes 19, 8-22
Soir : 1 Corinthiens 11, 23-26
EN MÉMOIRE !
“Faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur !"
1 Corinthiens 11, 25-26.
Ce n'est pas un péché que de s'abstenir un dimanche de prendre la Sainte Cène. Mais quand on ne participe pas à la Sainte Cène, on se prive de ses bienfaits, des bénédictions spéciales qu'on reçoit du Seigneur chaque fois qu'on y participe en communiant à son corps et à son sang. De plus, la persistance dans cette abstention, si elle n'a pas à sa base un péché dont on ne se repent pas, peut causer une décroissance spirituelle ou une tiédeur considérable dans la vie d'un chrétien!
« Faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. » C'est une bénédiction pour un membre communiant que de participer à la Sainte Cène! « Car toutes les fois que nous mangeons le pain et que nous buvons la coupe, nous annonçons la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne. » (Verset 26).
Seigneur éternel! Donne que, toutes les fois que je mange le pain et bois la coupe, je le fasse en mémoire de toi, pour me rappeler Gethsémané, ton agonie et ton corps meurtri à cause de moi. Amen.
Dans sa grâce éternelle il t'invite aujourd'hui.
Il est toujours fidèle; ne crains rien, viens à lui!
9 juillet
Matin : Actes 19, 23-40
Soir : 1 Corinthiens 11, 27-34
MANGER ET BOIRE INDIGNEMENT
« C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. »
1 Corinthiens 11, 27.
Nous n'adorons pas le pain et le vin, éléments composant la Sainte Cène. Et pourtant la Bible nous dit que si nous mangeons le pain et buvons le vin indignement, nous serons coupables envers le corps et le sang du Seigneur. Comment comprendre cela ?
Une fois que la grâce du Seigneur a été prononcée sur les éléments de la Sainte Cène, ils ne sont plus seulement des éléments ordinaires, ils deviennent automatiquement des éléments consacrés, parce que le corps et le sang du Seigneur y sont invisiblement présents. C'est un mystère. Mais nous le croyons parce que la Bible le dit.
Seigneur éternel, donne que je sois toujours bénéficiaire des bienfaits de la Sainte Cène. Aide-moi à ne jamais manger le pain et boire le vin indignement quand je participe à ce repas saint. Je te prie au nom de Jésus-Christ ! Amen.
Que chacun donc s'éprouve avec humilité,
Car le Seigneur réprouve toute incrédulité.
Bénis et justifie, Jésus, qui vient à toi ;
Que ton don fortifie tes enfants dans la foi!
Affermis dans tes grâces, comblés de tes bienfaits,
Toujours suivant tes traces, nous vivrons dans ta paix!
10 juillet
Matin : Psaume 9
Soir : 1 Corinthiens 11, 27-34
COUPABLE ENVERS LE CORPS ET LE SANG DU SEIGNEUR
« Celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. »
1 Corinthiens 11, 27.
Comment peut-on être coupable envers le corps et le sang du Seigneur en mangeant le pain et en buvant le vin de la sainte Cène ? Cette question a une importance capitale. Certains conçoivent le pain et le vin comme un symbole du corps et du sang du Seigneur. Mais peut-on pécher contre un symbole ? Bien sûr que non !
Pourtant la Bible dit : « Celui qui mangera ou boira la coupe du Seigneur indignement sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. » C'est pourquoi, à chaque service de Sainte Cène, il est toujours bon de confesser ses péchés à Dieu et de bien discerner le corps et le sang du Seigneur avant de manger le pain et de boire le vin. Car la Bible dit : “celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même." (Verset 29).
Seigneur Jésus, je te prie de m'aider à ne jamais oublier que c'est grâce à ton grand sacrifice que j'ai accès à ta Sainte Cène! Aide-moi à en être éternellement reconnaissant! Amen.
Célébrez la mémoire de la mort du Sauveur
Qui a quitté sa gloire pour l'éternel bonheur
De celui qui confesse ses péchés humblement
Et croit en la promesse d'un Dieu bon et clément!
11 juillet
Matin : Actes 20, 1-16
Soir : Hébreux 2, 1-18
VRAI HOMME (1)
« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même. »
Hébreux 2, 14.
L'Ecriture sainte est aussi affirmative dans sa prédication de la vraie humanité du Christ que dans celle de sa vraie divinité. Par exemple, « elle lui attribue une chair et un sang de la même nature que ceux de l'homme » (Hébreux 2, 14). Christ est cent pour homme et cent pour cent Dieu, c'est-à-dire il est Homme parfait et Dieu parfait. Ces deux natures sont indivisibles. Elles coexistent, on ne peut pas les dissocier, même si on peut considérer chaque nature séparément dans une méditation, comme nous l'avons fait hier et aujourd'hui, dans une prédication ou dans une étude biblique sur les deux natures du Christ.
Seigneur Jésus, je te remercie de tout mon cour de ce que tu es devenu vrai Homme pour mourir pour les péchés de toute l'humanité et pour les miens en particulier. Amen.
Dieu le tout-puissant créateur
Revêt la forme d'un pécheur
Et pour sauver le genre humain
Il naît et souffre dans son sein.
Le Roi de gloire, l'Éternel,
Devient homme, faible et mortel,
Environné d'infirmités,
Lui, l'éternelle vérité.
12 juillet
Matin : Actes 20, 17-38
Soir : Hébreux 2, 1-18
VRAI HOMME (2)
« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même. »
Hébreux 2, 14.
Lorsque nous confessons notre foi avec les paroles du Symbole de Nicée, nous disons au Deuxième Article : « Pour nous, hommes, et pour notre salut il est descendu des cieux, s'est incarné par le Saint-Esprit en la vierge Marie et a été fait homme. » Nous comprenons et nous admettons donc qu'il a fallu que Jésus devienne vrai Homme afin de pouvoir souffrir comme un homme, verser son sang et mourir pour les péchés des hommes.
En tant que Homme parfait, il a toutes les caractéristiques humaines, à l'exception du péché. En effet, il a été conçu du Saint-Esprit et il est né de la vierge Marie. Jésus est aussi appelé “le second Adam": il remplace ainsi le premier, qui est déchu de sa sainteté originelle.
Seigneur Jésus, je te rends grâce de ce que tu as pris un corps humain en naissant d'une femme par la conception du Saint-Esprit. Au nom de ton sang précieux versé sur la Croix du Calvaire, enlève mon iniquité et celle de tous ceux qui croient en toi. Amen.
Va donc au-devant de ton roi,
pauvre pécheur, il vient à toi,
doux, patient, humble de coeur,
il vient pour être ton Sauveur!
13 juillet
Matin : Actes 21, 1-14
Soir : Jean 8, 48-58
VRAI DIEU
« Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis. »
Jean 8, 58.
Dire : « Avant qu'Abraham fût, je suis », c'est dire haut et fort, par une déclaration formelle : "je suis éternel". Notre Seigneur Jésus n'a pas de commencement ni de fin. Il existe de toute éternité. Son acte créateur en est une preuve inconstatable. Moïse, homme de Dieu, a dit dans sa prière du Psaume 90, 1-2 les paroles suivantes : « Seigneur ! Tu as été pour nous un refuge, de génération en génération. Avant que les montagnes soient nées, et que tu aies crée la terre et le monde, d'éternité en éternité tu es Dieu. »
En qualité de vrai Dieu, Jésus peut tout faire pour ceux qui croient en lui. Car il est omnipotent. La toute-puissance est l'un de ses attributs divins. Parlant de ses brebis humaines, Jésus dit : « je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10, 28-30). Seul le vrai Dieu peut donner la vie éternelle aux pécheurs en leur pardonnant tous leurs péchés.
Je te remercie, Seigneur Jésus, de ce que tu es ni un dieu fabriqué ni un dieu mort, mais « Vrai Dieu de vrai Dieu, qui n'a pas été fait mais engendré, qui est de même substance que le Père et par qui toutes choses ont été faites. » Amen. (Symbole de Nicée).
14 juillet
Matin : Actes 21, 15-26
Soir : 1 Corinthiens 15, 50-53
LA TROMPETTE SONNERA
« La trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. »
1 Corinthiens 15, 51-52.
En parlant du retour glorieux de Christ nous avons signalé deux catégories d'aspirants sur la scène chrétienne : Ceux qui sont convaincus de ce retour imminent soupirent ardemment après lui ; Ceux qui s'attachent au temps sont nonchalants et tièdes.
La question n'est pas de savoir quand la trompette sonnera. Car en ce qui concerne son avènement, Jésus lui-même dit que personne ne saura ni le jour ni l'heure, pas même le Fils, mais le Père seul.
Donc, tous ceux qui soupirent après le retour de Christ doivent veiller et prier puisqu'ils ne savent ni le jour ni l'heure de sa venue. En dépit des multiples problèmes auxquels nous sommes confrontés dans notre vie de chrétiens, nous attendons son retour avec patience, et le coeur plein d'allégresse. Car il nous a promis que les morts en Christ ressusciteront incorruptibles et que nous les vivants, qui vivons pour le Seigneur, nous serons tous changés. Alors nous vivrons avec le Christ et avec les morts ressuscités; et nous serons tous incorruptibles, saints et parfaitement heureux dans son Royaume de gloire – et cela, éternellement.
Seigneur, Éternel! Je te remercie infiniment pour la ferme espérance de ressusciter incorruptible ou d'être changé à ton image si je suis encore vivant lors de ton apparition. Donne-moi de garder la foi jusqu'au soir de ma vie ! Amen.
15 juillet
Matin : Actes 21, 27-40
Soir : Matthieu 25, 31-46
QUELLE EST TA DESTINATION ? (1)
« Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. »
Matthieu 25, 46.
Dieu créa l'homme à son image et à sa ressemblance, dans une sainteté et une justice parfaites. Avant la désobéissance de nos premiers parents, Adam et Eve, il n'était pas du tout dans le plan de Dieu de frapper l'homme des souffrances et du châtiment éternel. Ce choix est de l'homme lui-même. Car c'est bien l'homme qui a pris la détermination de vivre dans l'incrédulité et de désobéir aux commandements de Dieu. En un mot, tous ceux qui iront au châtiment éternel ont emprunté de leur propre gré le chemin qui y conduit. Ils n'ont pas été prédestinés à passer leur éternité en enfer.
L'amour de Dieu est manifesté envers toute l'humanité. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu'il est la vie éternelle. » (Jean 3, 14).
Cher lecteur ou lectrice, si tu n'as pas encore reçu Jésus-Christ comme ton Sauveur personnel, je t'invite à le recevoir maintenant même. Car le châtiment éternel est réel. Mais Dieu t'aime et veut que tu ailles à la vie éternelle au moment du retour glorieux de Christ. Qu'il en soit ainsi pour toi ! Amen.
16 juillet
Matin : Actes 22, 1-21
Soir : Matthieu 25, 14-46
QUELLE EST TA DESTINATION ? (2)
« Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. »
Verset 46.
« Les justes iront à la vie éternelle. » Selon le Petit Larousse Illustré 1996, « le juste est celui qui juge et agit selon l'équité, en respectant les règles de la morale ou de la religion. » Les “justes" dont parle la Bible ne sont pas des êtres parfaits mais des gens qui marchent dans l'intégrité et qui font la volonté de Dieu. Ils sont guidés par le Saint-Esprit qui est l'auteur de leur sanctification.
La perfection est un attribut du Dieu trinitaire. Cependant, au retour glorieux de Jésus-Christ, les morts en Christ ressusciteront incorruptibles, et si nous sommes encore en vie, nous serons transformés comme eux et nous aurons également un corps incorruptible. Ce sera un corps parfait, un corps qui ne sera plus sous la malédiction du péché. Ainsi, nous aurons le privilège de jouir de la vie éternelle dans le Royaume de gloire de Dieu, en compagnie de ses saint anges.
Chers lecteurs, demandons à Dieu de toujours nous compter parmi les justes. Pour cela, veillons à mettre notre foi en pratique. Jusqu'à ce que nous recevions la vie éternelle au moment du retour glorieux de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Qu'il en soit ainsi pour vous et pour moi ! Amen.
17 juillet
Matin : Psaume 11
Soir : Éphésiens 2, 1-10
COMMENT ETRE RÉCONCILIÉ AVEC DIEU
« C'est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. »
Éphésiens 2, 8-9.
La Confession d'Augsbourg en son Article XX, au Paragraphe 5, dit ce qui suit :
"En premier lieu, nos oeuvres sont incapables de réconcilier Dieu ou de mériter la rémission des péchés et la grâce. Au contraire, nous n'obtenons la rémission des péchés que par la foi, si nous croyons que nous sommes reçus en grâce à cause du Christ, qui seul a été établi médiateur et propitiateur, et par l'entremise de qui le Père est réconcilié. Donc, quiconque a la ferme conviction de mériter la grâce par ses oeuvres méprise le mérite du Christ et la grâce et, de ses forces humaines, recherche sans le Christ une voie vers Dieu, alors que le Christ a dit de lui-même : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » (Jean 14, 6)."
Il est clair que les oeuvres ne peuvent en aucune façon réconcilier le pécheur avec Dieu. Sinon, le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ serait inutile. C'est par la grâce seule, par le moyen de la foi seule, et sans aucun concours de mérites humains, qu'un pécheur peut être sauvé et réconcilié avec Dieu. Et cela, en vertu de l'unique sacrifice expiatoire qui tienne, celui du Fils de Dieu.
Je te remercie, Seigneur Jésus, pour le don de la foi et le salut par grâce seule que tu m'offres en vertu des mérites de ton sacrifice parfait. C'est un cadeau inestimable que tu me fais là ! Aide-moi à le garder précieusement et à te servir continuellement, en reconnaissance. Amen.
18 juillet
Matin : Actes 22, 22-30
Soir : Jacques 2, 14-26
DIEU VEUT VOIR TES BONNES OEUVRES
« Mes frères, à quoi bon de dire qu'on a la foi, si l'on n'a pas les oeuvres ? ... La foi sans les oeuvres est stérile... La foi sans les oeuvres est morte. »
Jacques 2, 14.20.26.
La Bible ne se contredit pas. Pourtant le texte de ce soir semble être en contradiction avec celui d'hier. Mais il n'en est rien. Au contraire! ils se complètent.
On ne peut pas parler de foi sans les oeuvres, ni d'oeuvres sans la foi. Les oeuvres sont les fruits de la foi. « La foi sans les oeuvres est stérile et morte. » Certes, nous sommes sauvés par la grâce seule, par le moyen de la foi, et sans l'apport de nos oeuvres. Mais le salut par la grâce seule, loin de rendre les bonnes oeuvres inutiles, les sollicite de ses bénéficiaires. Celui qui est sauvé par la grâce de Dieu produit des bonnes oeuvres. Ces dernières constituent une preuve justificative de la foi.
Il faut toujours préciser que nos bonnes oeuvres n'effacent pas nos péchés. Il est impossible de gagner la faveur de Dieu par elles. Mais ce que les oeuvres ne peuvent pas faire, cela une confession vraie et sincère à Dieu le peut.
Éternel, notre Dieu, nous te remercions pour le salut gratuit que tu nous as donné par ton Fils Jésus-Christ. Donne qu'en retour nous puissions produire des oeuvres qui te sont agréables, en abondance ! Amen.
19 juillet
Matin : Actes 23, 1-11
Soir : Jean 1, 1-17
ES-TU MEMBRE DE LA PLUS GRANDE FAMILLE ?
« Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. »
Jean 1, 12.
L'église est, à proprement parler, l'assemblée des saints, c'est-à-dire l'ensemble de ceux qui croient à la vérité. (Confession d'Augsbourg, Article VII). Notre société est composée de familles. Elles sont de différentes races. Cela est évident tant pour la population mondiale que pour celle d'une nation particulière.
Quand on parle de l'Église comme de l'assemblée des saints ou des croyants on ne parle pas d'une congrégation déterminée ou d'une église locale. Il s'agit au contraire de l'Église universelle qui est formée de tous ceux qui croient en la vérité. Ils sont répandus sur toute la planète. Ils forment ainsi la plus grande famille de la terre. En es-tu déjà membre ?
Si oui, gloire à Dieu ! Si non, je t'invite à t'y inscrire aujourd'hui même en recevant Jésus-Christ comme ton Sauveur Personnel dans ton coeur et dans ta vie. Comment cela ? En mettant ta confiance à la délivrance éternelle qu'il t'a méritée par son sacrifice pour toi. Car la Bible dit, en parlant de Jésus comme de la Parole venue du ciel et incarnée dans l'homme Jésus : « Mais à tous qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » (Jean 1, 12). Amen.
20 juillet
Matin : Actes 23, 12-35
Soir : 1 Timothée 2, 1-7
UN SEUL MÉDIATEUR
« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme. »
1 Timothée 2, 5.
Dieu et l'homme étaient séparés à cause du péché de l'homme. Par sa mort et sa résurrection victorieuse, Jésus-Christ a réconcilié les hommes avec Dieu. Tous ceux qui sont justifiés par sa grâce, par la foi en la rédemption qui est en Jésus-Christ (Romains 3, 24), le Christ les introduit dans la présence de Dieu. (Éphésiens 2, 18) Et à travers lui, leurs prières et leurs louanges sont présentées à Dieu le Père. (Jean 14 : 14 ; Romains 2 : 18 ; Colossiens 3 : 17 ; Hébreux 13 :15). Donc, Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et les hommes.
Il est inutile de passer de longues heures à prier devant des images représentant des saints ou la vierge Marie, à porter vos peines, vos misères, vos souffrances ou vos détresses devant elles et à les supplier d'intercéder pour vous devant Dieu. Efforts inutiles ! Ce sont des idoles sourdes et muettes. Christ est le seul médiateur de la nouvelle alliance que Dieu établit avec toute l'humanité. (Hébreux 9, 15 ; 12, 24). Aucun autre ne peut prétendre au titre ou au rôle de médiateur entre nous et Dieu. Et vous avez besoin de cette médiation efficace, et d'aucune autre.
Seigneur Jésus-Christ, nous te bénissons et te remercions de ce que tu es notre médiateur et notre seul intercesseur auprès de Dieu le Père. Nous t'en supplions: Intercède efficacement pour que nous augmentions en foi et en piété. Amen.
21 juillet
Matin : Actes 24, 1-27
Soir : Jean 2, 12
QUI EST TON AVOCAT ?
« Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste ».
1 Jean 2, 1.
Les grandes entreprises, organisations, institutions et missions ont toutes des avocats qui s'occupent de leurs affaires. C'est même le cas de beaucoup de familles et même d'individus. Mais tous n'ont pas Jésus-Christ le juste comme leur avocat auprès du Père! Qui est ton avocat ? Il se peut que tu n'aies jamais fait appel à un avocat pour te défendre à la cour de justice ou que tu n'en aies pas besoin jusqu'au soir de ta vie. Mais tu as besoin de Jésus-Christ comme de ton avocat auprès du Père.
Au cours de mes études à la Faculté de Droit de l'université d'état de Haïti, j'ai appris que le premier plaignant n'a pas toujours raison. De ce fait, le rôle de l'avocat c'est de jouer des pieds et des mains pour mettre son client coupable hors de cause. Nous étions condamnés à mort à cause de nos péchés mais Jésus-Christ a littéralement joué des pieds et des mains en acceptant qu'ils soient transpercés sur la croix du calvaire en nos lieu et place. Ainsi il nous a libérés. Il est maintenant auprès du Père l'avocat de tous les croyants pour les péchés qu'ils ont commis et pour le bien qu'ils ont omis de faire...
Que Jésus-Christ le juste soit ton avocat auprès du Père jusqu'au soir de ta vie sur terre et jusqu'à son retour glorieux ! Qu'il en soit ainsi pour toi ! Amen.
22 juillet
Matin : Actes 25, 1-12
Soir : Psaume 20
INVOQUE LE NOM DE L'ÉTERNEL !
« Nous, nous invoquons le nom de l'Éternel, notre Dieu. »
Psaume 20, 8b.
L'Écriture ne dit nulle part que l'on doit invoquer les saints ou chercher secours auprès d'eux, qu'il s'agisse d'Abraham, de Moïse, de Pierre, de Paul ou de la vierge Marie. Sous l'Ancienne Alliance comme sous la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ, Dieu ordonne invariablement à son peuple d'invoquer le seul nom de l'Éternel. Avec cette explication : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » (Romains 10, 13).
L'Écriture dit : « Il n'y a de salut en aucun autre, car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donne parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4, 12). Celui qui n'invoque pas le Seigneur est dans le péché, et s'il meurt dans le péché, il ira au châtiment éternel.
D'autre part, l'Écriture affirme : "Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement." (Hébreux 9, 27) Notre sort éternel se décide donc de notre vivant. Il n'est plus possible de racheter un damné après sa mort. Il est donc tout à fait inutile d'intercéder pour quelqu'un après sa mort : Pour ceux qui sont morts dans l'impénitence, ce sera le châtiment éternel, même si le monde entier priait pour eux. Mais pour les vrais croyants, ce sera le salut et la vie éternelle, sans que personne ait encore à prier pour eux...
23 juillet
Matin : Actes 25, 13-27
Soir : Psaume 50
INVOQUE--MOI (1)
« Invoque-moi au jour de la détresse ; je te délivrerai, et tu me glorifieras. »
Psaume 50, 15.
Invoquer le Seigneur c'est implorer son aide, son secours. Il est le Dieu tout puissant, son pouvoir n'a point de limite, contrairement aux dieux bornés qui ont des bouches et qui ne parlent pas, des yeux et qui ne voient pas, des oreilles et qui n'entendent pas.
« Invoque-moi au jour de la détresse » (v.15 a). Il est important de noter ici que c'est le Seigneur lui-même qui te demande de l'invoquer pour qu'il te délivre de ta détresse. La condition sine qua non c'est d'offrir pour sacrifice à Dieu des actions de grâces et d'accomplir tes voeux envers le Très-Haut (v.14). Une fois que ces conditions sont remplies, le Seigneur dit : « Je te délivrerai, et tu me glorifieras » (v.15b). Quoi de plus réconfortant de savoir que nous avons un Dieu tout puissant, plein d'amour et de bonté, qui est toujours disposé à nous délivrer de toutes nos détresses !
Cependant, ils sont bien plus nombreux, ceux qui invoquent le Seigneur quand ils ont des problèmes, que ceux qui le glorifient quand il les délivre. Le glorifier est un ordre aussi ferme que l'invoquer. L'un ne va pas sans l'autre.
Je te remercie, Seigneur, pour le privilège de t'invoquer au jour de la détresse et la promesse formelle de me délivrer. Aide-moi à te faire confiance et à te glorifier ! Amen.
24 juillet
matin : Psaume 14
Soir : Psaume 91
INVOQUE-MOI ! (2)
« Il m'invoquera, et je lui répondrai ; je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je le glorifierai. »
Psaume 91, 15.
Hier nous avons parlé d'un verset semblable à celui de ce soir, mais avec une variante significative : au Psaume 50, c'est moi qui dois glorifier Dieu ; dans ce psaume 91, c'est Dieu qui me glorifie, qui m'élève et qui m'honore devant les hommes.
Nous vivons à une époque où Satan est plus que jamais déchaîné. Ses agents visibles et invisibles font rage sur toute la planète. D'où la nécessite pour nous qui croyons en Jésus-Christ et qui soupirons après son retour glorieux, de nous accrocher davantage à lui et à sa Parole, d'être plus vigilants et de persévérer dans la prière.
Ne t'effraie pas, ne t'épouvante pas quand des méchants s'avancent contre toi. Invoque l'Éternel et il te répondra. Il sera avec toi dans la détresse et il te délivrera. « Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » (v.11-12). Il suffit de l'aimer et de connaître son nom !
Éternel, mon Dieu! Je t'exalte et psalmodie ton saint nom ! Car tu m'as promis de me répondre quand je t'invoque, d'être avec moi dans la détresse, de me délivrer et même de me glorifier. Amen.
25 juillet
Matin : Actes 26, 1-23
Soir : Psaume 145
COMMENT INVOQUES-TU L'ÉTERNEL ?
« L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent avec sincérité. »
Psaume 145, 18.
Ils sont nombreux, les gens qui invoquent l'Éternel. Pourtant il ne les délivre pas tous de leur détresse, il ne répond pas à tous, contrairement à sa promesse certaine. Comment peut-on expliquer cela, qu'est-ce qui est à la base de cette indifférence apparente de la part de Dieu, puisqu'il est impartial et qu'il est fidèle à toutes ses promesses ?
L'Éternel est le même hier, aujourd'hui et éternellement. Il est immuable, il ne change pas et il ne peut pas changer. Mais il est aussi juste et fidèle. Beaucoup de gens, même au sein de la communauté chrétienne, s'appuient sur l'amour, la grâce, la bonté et la compassion de Dieu pour dire et faire ce qu'ils veulent et agir comme bon leur semble, oubliant complètement qu'il est du même coup juste, fidèle, sincère et trois fois saint.
« L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent avec sincérité. » Donc, comment faut-il invoquer l'Éternel ? Réponse : Avec sincérité !
Que l'Éternel daigne t'aider à l'invoquer comme il te le demande ! Qu'il en soit ainsi pour toi, et qu'il t'accorde sa délivrance comme promis ! Amen.
26 juillet
Matin : Actes 26, 24-32
Soir : Romains 5, 1-11
GRACE AU SEIGNEUR JESUS-CHRIST
« Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. »
Romains 5, 1.
Nombreux sont les gens qui ont du mal à rechercher la paix avec leurs prochains. Cela leur est difficile ou même impossible pour la simple et bonne raison qu'ils n'ont pas la paix avec Dieu. L'un des fruits de la justification par la foi c'est la paix avec Dieu dont le pourvoyeur est notre Seigneur Jésus-Christ.
Aussi longtemps que le pécheur ne confesse pas sa foi en notre Sauveur Jésus-Christ, il ne peut avoir la paix avec Dieu. Il faut qu'il soit d'abord justifié par la foi pour être affranchi de l'esclavage du péché, devenir enfant de Dieu par la foi en Jésus-Christ, et être en paix avec lui-même et avec ses prochains. C'est grâce au Seigneur Jésus-Christ que nous sommes justifiés par la foi et que nous avons la paix avec Dieu. Que le nom de l'Éternel soit loué dans ce temps et dans toute l'éternité ! Amen.
La paix dont le Seigneur inonde
Les âmes de ses serviteurs
N'est pas la paix d'un triste monde
Dont le rire est mêlé de pleurs.
La paix dont il dit: “Je la donne!"
Subsiste dans les jours mauvais;
C'est une immortelle couronne
Que rien ne flétrit : c'est sa paix ! (LLS 243, 2).
27 juillet
Matin : Actes 27, 1-12
Soir : Romains 5, 1-11
GLORIFIONS-NOUS DES AFFLICTIONS !
« Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance... »
Romains 5, 3.
Nous connaissons tous, grâce au livre des Actes et à travers ses épîtres même, les diverses épreuves auxquelles l'apôtre Paul a été confronté au cours de son ministère. Par contre, s'il dit que lui et ses frères croyants de Rome se glorifient même des afflictions, il parle en parfaite connaissance de cause.
Chers lecteurs ! Vous êtes justifiés par la foi et, comme tels, vous avez la paix avec Dieu par notre Sauveur Jésus-Christ. Cependant, vous n'êtes pas exempts d'afflictions. Mais je vous invite, au nom du Seigneur, à vous réjouir dans l'affliction, à vous glorifier même des afflictions, à l'instar des chrétiens de l'Église Primitive. Car les afflictions produisent la persévérance dont le fruit est la victoire.
Éternel ! Nous te remercions pour les afflictions que nous connaissons à cause de toi et te prions de nous aider à les accepter de ta main, mais aussi de nous en délivrer selon ta promesse, lorsqu'elles ont atteint leur but. Amen.
C'est moi, c'est moi qui vous console,
A dit L'Éternel aux pécheurs !
Frères, croyons à la parole
Qu'il adresse à nos pauvres coeurs.
Il veut verser sur nos blessures
L'huile et le vin de son amour,
Et sur ses pauvres créateurs
Faire lever un nouveau jour. (LLS. 243, 1.)
28 juillet
Matin : Actes 27, 13-26
Soir : Matthieu 7, 15-20
ILS SONT NOS ADVERSAIRES
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. »
Mathieu 7, 15.
Un adversaire c'est quelqu'un qui a une dent contre vous, qui vous combat et qui cherche à vous éliminer, à vous détruire, par tous les moyens. De ce fait, il faut prendre beaucoup de précautions avec ses adversaires ; on doit se méfier d'eux. L'article VIII de l'Apologie de la Confession d'Augsbourg dit : “Quant aux docteurs impies, il faut se séparer d'eux, car loin d'exercer les fonctions de la personne du Christ, ils sont les adversaires du Christ." (Littéralement : des anti-christs)."
Pour nous qui marchons avec Christ, qui l'avons reçu et qui croyons en son nom, les adversaires du Christ sont aussi nos adversaires. Le Christ déclare : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. » Mon frère, ma soeur, ne restez pas à l'écoute de ces gens-là, car derrière les paroles mielleuses sont cachés des résultats amers et regrettables qui sont de nature à vous priver de la saveur du pur Évangile et vous faire perdre le salut de votre âme.
Que le Seigneur enlève pour vous le masque des lions ravisseurs qui vous entourent afin que vous puissiez voir leur vrai visage, leur résister et réfuter leurs erreurs par le moyen de l'Évangile qui est le seul moyen pour être sauvé ! Amen.
29 juillet
Matin : Actes 27, 27-44
Soir : Matthieu 7, 15-20
ILS SONT NOS ADVERSAIRES (2)
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. »
Mathieu 7, 15.
En ma qualité de chrétien je dois être l'ami de tout le monde et l'ennemi de personne. Je dois aimer mes prochains comme moi-même, mais pas plus que moi-même. Cela n'existe d'ailleurs pas dans ce bas monde. Il n'y a que Dieu qui a pu aimer le monde plus que son propre Fils unique ! (voir Jean 3, 16).
Suivons l'exemple du Christ, montrons autant d'amour à ceux qui ne nous aiment pas qu'à ceux qui nous aiment et même à nos ennemis et à nos adversaires!
Notre passage parle des adversaires de nos âmes, des faux prophètes qui cherchent à nous faire dévier de la voie salutaire par leur fausse doctrine et à détruire notre vie spirituelle. Ils utilisent à cette fin des passages bibliques mal interprétés ou mal traduits. Le fait de nous garder de ces adversaires ne veut pas dire que nous ne les aimons pas. Au contraire, nous prions pour eux et soupirons après leur conversion.
Éternel ! Merci de combattre pour nous ces loups ravisseurs qui viennent à nous en vêtements de brebis. Amen.
Garde ta bergerie ! Le lion rugissant
S'approche et la défie. Berger, c'est le moment !
Toi seul peux nous défendre contre nos ennemis.
O Berger doux et tendre, veille sur tes brebis ! (LLS 178, 4.)
30 juillet
Matin : Actes 28, 1-10
Soir : Matthieu 7, 15-20
ILS SONT NOS ADVERSAIRES (3)
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. »
Matthieu 7, 15.
Les faux prophètes sont nos adversaires parce qu'ils sont des adversaires du Christ. Mais où se trouvent-ils ? Dans notre société ! Autour de nous ! Bref, ils sont en tout lieu. La communauté chrétienne n'est pas à l'abri d'eux. Parmi les douze disciples de Jésus, il y en avait un qui n'était pas choisi pour être un traître, mais qui l'est devenu, De même, il y a aussi dans l'Église visible des loups ravisseurs qui s'habillent en vêtements de brebis.
La Bible déclare : « Ce ne sont pas tous ceux qui disent : Seigneur ! Seigneur ! qui entreront dans le Royaume de Dieu. » Donc, on doit autant de prudence et de vigilance envers ceux du dedans qu'envers ceux du dehors. Car on est plus apte à être pris dans le piège et à être trompé par la malice de ceux-là même qui mangent et boivent avec nous.
Seigneur, garde-nous des faux prophètes et éclaire-nous par ton Saint-Esprit, pour que nous les démasquions ! Amen.
Préserve, Dieu, ta gloire contre tout ennemi !
Invite encore à croire par ton divin Esprit
Les errants de la terre. O Dieu, enseigne-leur
A t'appeler leur Père, à servir leur Sauveur. (LLS 178, 2.)
31 juillet
Matin : Psaume 30
Soir : Romains 5, 1-11
VICTOIRE !
« La persévérance produit la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance. »
Romains 5, 4.
Tout le monde indistinctement aime la victoire. Quand elle est gagnée, tous les parents, tous les membres de la famille, tous les amis, les supporters et les fanatiques se réjouissent pour longtemps. Mais personne n'aime les épreuves. Quand elles traversent une épreuve, certaines personnes deviennent tellement amères qu'elles ne peuvent même plus supporter leurs enfants, leur mari ou leur femme. Elles s'impatientent et poussent des soupirs désespérés. D'autres perdent même la foi... Pourtant, la victoire est le fruit de la persévérance qui elle-même est produite par l'affliction.
Mon ami(e), dans les moments d'épreuve, loin de te laisser emporter par le découragement, il faut crier victoire ! Les épreuves sont nécessaires pour nous aider à persévérer dans la vraie foi et pour produire en nous l'espérance du salut, l'espérance de la gloire.
Que l'Éternel te bénisse et te garde jusqu'à ce que tu remportes le prix de ta vocation céleste !
Garde dans les tempêtes ton bateau sous les vents,
A travers flots et crêtes et récifs menaçants.
Conduis-le dans le calme vers le céleste port
Où verdissent les palmes des vainqueurs de la mort. (LLS 178, 7.)
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