Notre Culte Quotidien
Août, 2005
(Méditations pour ce mois-ci par
le Pasteur Frédéric BOHY, F 68100 Mulhouse)
<< Juillet 2005 | Septembre 2005 >> |
Méditation pour aujourd'hui |
1er août
Matin : Actes 28, 11-16
Soir : Matthieu 6, 31-34
LA PRIORITÉ DES PRIORITÉS
« Cherchez premièrement le Royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »
Matthieu 6, 33.
A ce monde qui se soucie et se tourmente pour tellement de choses, qui court dans tous les sens – et surtout après l’argent et les plaisirs, il faudrait lui faire comprendre qu’une seule chose est vraiment importante et urgente : c’est ce qui viendra après cette vie, car l’éternité est longue. Après cette vie, ce sera le paradis ou … l’enfer.
Le monde court dans la mauvaise direction. C’est un constat. C’est ce que nous devons lui dire. Mais qui nous écoute ?
Sans nous laisser décourager, il faut essayer d’interpeller qui nous pouvons : « N’oublies-tu pas l’essentiel ? Penses-tu à ton Dieu ? Ne sais-tu pas qu’un jour, il te faudra paraître devant son trône ? Ignores-tu qu’il y a d’autres priorités que les biens matériels ? Le temps ne serait-il venu de t’intéresser sérieusement à Jésus, ton Sauveur ? »
Et chaque croyant aussi doit toujours se remettre en question : « Quelles sont mes priorités dans la vie ? N’ai-je pas aussi tendance à donner trop d’importance aux questions matérielles, au détriment des biens spirituels ? »
Jésus met ses disciples en garde parce qu’il sait que la tentation est grande de se laisser distraire par les biens de ce monde, - ceux qu’on possède, ceux qu’on voudrait avoir, ceux qui vous rendent malheureux parce que vous ne les avez pas …
La priorité s’appelle Jésus, le pardon, le Royaume de Dieu, la vie éternelle.
Sur la base de paroles bien connues du Christ, nous passerons ce mois-ce en revue un certain nombre de vérités fondamentales qu’il a enseignées…
2 août
Matin : Actes 28, 17-31
Soir : Matthieu 16, 24-27
LE BIEN LE PLUS PRECIEUX
« Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ?»
Matthieu 16, 26.
« S’il perdait son âme » est à comprendre dans le sens de : ‘perdre la vie éternelle’.
Envisageons avec Jésus cette hypothèse tout à fait irréaliste : on vous offre les fortunes du monde entier ; vous devenez propriétaires de la terre entière, avec ses villes, ses usines, ses mines d’or et que sais-je encore ? Satan vous offre, comme à Jésus, tous les Royaumes du monde et leur gloire ! Vous auriez accès à absolument tous les plaisirs. Mais à quoi cela vous servirait-il si vous y perdiez la vie éternelle ?
La vie éternelle est plus précieuse que tout. Pourquoi ?
Principalement pour deux raisons :
- D’abord, à cause de la durée : les biens de ce monde sont limités dans le temps ; très précisément, à la durée de votre vie. Tandis que le bonheur au Ciel est de durée illimitée, infinie. Il est vrai que nous avons du mal à imaginer ce que signifient les mots : éternité, durée infinie ... Bien que la notion d’éternité soit trop étendue pour rentrer dans nos têtes, nous sommes tout de même capables de comprendre que le temps de la vie, comparé à l’éternité, équivaut à zéro. La simple logique voudrait donc qu’on recherche le bonheur qui dure le plus longtemps. En l’espèce, il n’y a pas photo.
- Ensuite, c’est une question de qualité : le bonheur éternel est sans comparaison possible avec les plus belles choses de ce monde.
Deux arguments simples, mais suffisants, pour privilégier le salut de l’âme.
3 août
Matin : 2 Rois 2, 1-15
Soir : Matthieu 4, 12-17
LA PORTE D’ENTRÉE
« Repentez-vous, car le Royaume des cieux est proche. »
Matthieu 4, 17.
Jean-Baptiste d’abord, Jésus ensuite, ont tous deux annoncé : « Le Royaume de Dieu est proche ».
Il s’agit là d’une nouvelle très importante, car ce Royaume est un univers de grâce, d’amour et de pardon, de vie et de résurrection. Ceux qui y entrent sont en communion avec Dieu. Ce Royaume est encore invisible, mais prêt à être révélé dans son éclat au Dernier jour.
Ce Royaume est maintenant venu. Sa venue ne se situe pas seulement dans un futur proche, mais il est bel et bien là : « Le Royaume de Dieu est venu vers vous » (Matthieu 12:28) ; ou encore : « Le, Royaume de Dieu est au milieu de vous » (Matthieu 18:20).
Proche oui, mais comment le trouver s’il est invisible ? Réponse : il est partout là où est Jésus ! Et maintenant qu’il est monté au Ciel, vous trouverez son Royaume là où sa Parole est annoncée. Autant dire qu’il s’étend au monde entier.
Quoique non contenu dans des frontières visibles, pour y accéder, il est nécessaire d’effectuer une démarche semblable à celle qui consiste à franchir la frontière d’un pays à un autre. Cette démarche s’appelle la repentance. Le mot grec implique un changement de direction, un retournement, un demi-tour. C’est le demi-tour qu’induit la Parole de Dieu, qui me détourne du péché pour me tourner vers le Sauveur.
Se repentir et croire, c’est quitter le pays du péché et de la mort pour entrer dans un monde de sainteté et de vie.
4 août
Matin : 2 Rois 4, 1-7
Soir : Matthieu 18, 1-6
HUMBLE COMME UN ENFANT
« Quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le Royaume des cieux. »
Matthieu 18, 4.
L’orgueil ne fait pas bon ménage avec la foi... Et pourtant, n’est-ce pas ce sentiment qui anime les disciples quand ils interrogent Jésus pour savoir lequel sera le plus grand dans le Royaume des cieux ? Le Seigneur répond que dans son Royaume, on est grand quand on est petit ; et petit, dans son esprit, c’est être humble et modeste.
L’humilité n’est pas seulement une façon d’être grand dans ce Royaume : c’est tout simplement aussi la condition pour y entrer. « Si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux ».
Pour que ce soit bien clair, Jésus appelle un petit enfant et le place au milieu des disciples. Donnons lui 4 ou 5 ans : lui ne se pose pas la question de savoir s’il sera le plus grand dans le Royaume des cieux !
L’orgueil génère des rivalités, des jalousies, des mésententes entre les hommes. Et quand ce sentiment s’exprime vis-à-vis des hommes, il s’exprime généralement aussi vis-à-vis de Dieu. C’est surtout là que cela ne va plus et que c’est grave !
Faire un complexe de supériorité, avoir des idées de grandeur, être imbu de sa personne, s’imaginer être meilleur que les autres et dignes de plus d’honneur, tout cela n’est pas bon.
Les disciples ont encore des progrès à faire dans ce domaine. Nous peut-être aussi …
5 août
Matin : 2 Rois 4, 8-37
Soir : Matthieu 7, 13-14
LA PORTE ÉTROITE
« Entrez par la porte étroite. »
Matthieu 7, 13.
Pourquoi la porte qui mène au paradis est-elle décrite comme étroite ? Parce que le fait de suivre Jésus implique un certain nombre de renoncements …
Renoncement à quoi ? A certains plaisirs par exemple.
* Il s’agit de renoncer définitivement aux plaisirs que procure le péché, à ce qu’on pourrait appeler les ‘fruits défendus’, qui semblent si appétissants ! Ainsi l’adultère, qui consiste à changer de mari et de femme, comme on change de chemise, doit être un fruit bien agréable pour qu’on le commette aussi fréquemment ... Et un peu de malhonnêteté par-ci par-là doit être plaisante également, par les avantages qu’apporte un enrichissement plus rapide.
Le croyant renonce à ce genre de ‘fruits’ parce que Jésus le lui demande. Remarquez qu’il n’y perd rien, car délicieux au premier abord, ces fruits font ensuite terriblement mal au ventre. Ils sont mortels. On le sent bien. Et pourtant, y renoncer passe souvent pour un sacrifice difficile …
* Ensuite, il peut s’agir de renoncer aussi à une certaine tranquillité et à un certain confort de vie. Si tu t’attaches à Jésus-Christ, ce ne sera pas forcément bien vu des autres, à commencer par des membres de la famille. Cela peut se traduire par des tracasseries, et parfois des persécutions.
Voilà donc deux exemples qui illustrent le fait que la porte du paradis est étroite.
Mais est-ce une bien grosse affaire que de devoir se baisser un peu pour entrer, quand on sait qu’il y a le paradis de l’autre côté ?
6 août
Matin : 2 Rois 4, 38-44
Soir : Matthieu 23, 34-39
JÉSUS VEUT SAUVER
« Combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants… Et vous ne l’avez pas voulu ! »
Matthieu 23, 37.
Jésus est très triste pour Jérusalem, le c?ur de la nation juive : Israël a souvent été hostile aux prophètes dans le passé, allant jusqu’à les tuer. Maintenant, il s’oppose à Jésus, le Fils de Dieu, et refuse d’entendre les appels à la repentance.
« Combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants ?» Je ne sais pas combien de fois Jésus a essayé et je ne pense pas non plus que lui-même ait compté le nombre de ses appels. Mais il a tout essayé ; malheureusement sans succès auprès de la plupart : « Et vous ne n’avez pas voulu ! »
Avez-vous noté le contraste criant entre : « J’ai voulu … et vous n’avez pas voulu ? ». Si le malheur les atteint, ce ne sera pas sa faute, mais uniquement la leur.
Chers amis, nous sommes croyants, sinon, nous ne serions pas en train de lire ces lignes. Mais ce dont nous devons être bien conscients, c’est que c’est uniquement grâce aux appels répétés et à l’insistance de Jésus, à sa patience, à son travail que nous avons la foi. Chez nous, cela a peut-être aussi mis du temps ; nous étions lents à la repentance, lents à faire confiance au Seigneur : combien de fois n’a-t-il dû revenir à la charge, nous inviter, nous exhorter dans sa Parole ?
Oui, sachons-le bien : d’abord, nous non plus n’avons pas voulu ; mais pas du tout ! Car de nature, le c?ur est hostile à Dieu. Nous étions morts dans nos offenses et dans nos péchés. Mais les efforts de Jésus sont venus à bout de notre résistance.
Remercions-le pour son patient et formidable travail dans nos c?urs !
7 août
Matin : Psaume 17
Soir : Matthieu 7, 21-23
LES PAROLES NE SUFFISENT PAS
« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur, n’entreront pas tous dans le Royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père. »
Matthieu 7, 21.
Jésus aime bien qu’on l’appelle ‘Seigneur’ puisqu’il est Seigneur et Sauveur et que ces paroles montrent qu’on le reconnaît comme tel ! Ces paroles l’honorent, surtout quand elles sont répétés avec autant de ferveur : « Seigneur, Seigneur ! ».
Mais attention : viennent-elles du c?ur et expriment-elles une foi sincère, ou ne sont-elles que des paroles de la bouche, superficielles ?
Je dois être sûr de la réponse.
Comment cela ? Tout simplement en jetant un coup d’oeil à ma vie pour vérifier si elle a changé et si je m’applique à respecter la volonté de Dieu. Car la foi et la vie nouvelle vont de paire. Le Saint Esprit opère simultanément deux miracles : il me révèle Jésus comme mon Sauveur et renouvelle ma volonté et ma vie. C’est toujours ainsi. Si bien que mon obéissance devient le test de ma foi.
Un test que Jésus invite chacun à faire, pour être sûr que ces belles paroles ‘Seigneur, Seigneur’ viennent du c?ur et pas seulement de la bouche.
Car si derrière une belle apparence de chrétien (une personne qui lit la Bible, qui assiste assidûment au culte), se cachait un voleur ou un adultère, la foi ne serait qu’hypocrisie.
Que celui donc qui se découvre un problème prie sans tarder le Saint Esprit de le conduire à la vraie repentance et à ‘la foi agissante par l’amour’, comme le dit Paul.
8 août
Matin : 2 Rois 5, 1-19a
Soir : Matthieu 8, 18-22
SA PAUVRETÉ NOUS ENRICHIT
« Le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. »
Matthieu 8, 20.
Jésus souligne sa grande pauvreté quand il dit qu’il ‘n’a pas où reposer sa tête’.
A part ses vêtements, il ne possède rien. Ce n’est pas qu’il ait toujours dû dormi à la belle étoile et qu’il n’ait jamais dormi dans un lit, mais il n’avait pas de fortune personnelle, pas même une maison ou un logis qui lui appartienne. Il est moins bien loti que le renard qui a sa tanière ou les oiseaux qui ont leur nid. D’ailleurs, on le voit bien à Noël : il ne repose pas dans un berceau, mais dans une crèche ; et encore est-elle empruntée.
Jésus évoque sa pauvreté à un moment où un homme se propose de devenir son disciple. Le Seigneur aime bien qu’on le suive, et son plus grand plaisir, c’est de voir qu’on s’attache à lui.
Mais il faut aussi que les gens soient bien au clair : qu’ils ne s’attendent pas à faire fortune avec lui ou à avoir la belle vie : celui qui le suit n’est pas sûr de disposer chaque soir d’un bon lit.
Grande pauvreté, mais acceptée et nécessaire. Elle fait partie de son abaissement. Il fallait que Jésus renonce à la richesse qui était la sienne au Ciel et qu’il se mette à la place des hommes qu’il est venu sauver. Il fallait qu’il accepte cette vie difficile, pleine de souffrances, et surtout qu’il demeure à tout moment parfaitement obéissant à Dieu, même jusqu’à la mort sur la croix.
C’est ainsi que Jésus nous enrichit. Il ne nous couvre pas d’or, mais de richesses bien plus précieuses : de la sainteté et de la pureté qui nous permettent, un jour, de nous présenter sans crainte devant Dieu.
9 août
Matin : 2 Rois 6, 8-23
Soir : Matthieu 26, 59-64
JÉSUS EST LE FILS DE DIEU
« Jésus répondit : tu l’as dit. »
Matthieu 26, 64.
Jésus est le Fils de Dieu : c’est une vérité fondamentale.
Celui qui ne voit en lui qu’un simple homme n’a pas de Sauveur : un homme n’aurait jamais eu la force d’affronter et de vaincre le péché, le diable et la mort. C’est pourquoi, je ne peux pas croire que Jésus a vaincu la mort si je ne crois pas qu’il est vrai Dieu.
Or le Seigneur Jésus a toujours voulu que les gens parviennent d’eux-mêmes à cette importante connaissance – à savoir qu’il est le Fils de Dieu – sur la base de ce qu’ils voyaient et entendaient : paroles pleines de sagesse, vie pure et sainte, et surtout prodigieux miracles.
Certaines fois – il est vrai –, Jésus a provoqué la réflexion : « Qui dites-vous que je suis ? » ; ce à quoi Pierre a répondu : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »
Ceci dit, Dieu a lui-même, par deux fois, rendu témoignage à Jésus en faisant entendre une voix du Ciel : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ! » Et puis, n’oublions pas le témoignage de Jean-Baptiste, l’envoyé de Dieu !
Les gens disposaient donc d’une pléthore de signes et de preuves qui devaient leur permettre de reconnaître le Fils de Dieu, sans que Jésus soit obligé de dire lui-même expressément : « Je suis le Fils de Dieu ». Qu’aurait valu ce témoignage personnel en l’absence d’autres preuves ?
Par contre, devant le tribunal juif, quand le Souverain Sacrificateur lui demande : « Je t’adjure par le Dieu vivant de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu », Jésus déclare sans équivoque : « Tu l’as dit ! »
10 août
Matin : 2 Rois 16, 1-16
Soir : Matthieu 12, 38-42
JÉSUS EST LA SAGESSE INCARNÉE
« Voici, il y a ici plus que Salomon !»
Matthieu 12, 42.
Jésus souffre de n’avoir pas plus d’audience que cela. Qui s’intéresse à son message ? Finalement, très peu de monde : les quelques disciples qui le suivent ; un certain nombre d’autres ... Qu’est-ce que cela, comparé à l’ensemble du peuple d’Israël ?
Jésus en souffre, car il est toujours pénible de prêcher plus ou moins dans le vide, ou de ne pas être reconnu à sa juste valeur.
Pour le Seigneur, ce n’est pas tant une question d’amour-propre que de soucis qu’il se fait pour le pécheur : il souffre de ce qu’on ne profite pas de son enseignement plein de sagesse ; un enseignement tellement important, puisqu’il concerne la vie éternelle. Ne pas écouter Jésus, c’est aller à sa perte.
Jésus se compare à Salomon, bien qu’en fait, il n’y ait pas de comparaison possible : « Il y a ici plus que Salomon ». Beaucoup plus ! Salomon, le fils de David, était réputé pour son intelligence et ses connaissances qui couvraient des domaines fort nombreux. Il disposait en outre d’une grande intelligence spirituelle. Pour entendre sa sagesse, une reine d’un lointain pays du Sud avait fait un long et fatiguant voyage.
Et « voici, il y a ici plus que Salomon » ; tellement plus ! Ce n’est pas compliqué : Jésus, le Fils de Dieu, sait tout. En particulier, il connaît parfaitement le plan de salut de Dieu. Personne ne peut enseigner aussi bien que lui le chemin du salut.
Auprès de Jésus, il y a toute la sagesse de Dieu. Et il n’y a pas de long chemin à faire pour l’entendre. Mais qui vient l’écouter ?
Vous, je l’espère !
11 août
Matin : 2 Rois 17, 1-3
Soir : Matthieu 5, 17-19
LA PAROLE DEMEURE
« Tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota. »
Matthieu 5, 18.
Parce que Jésus s’est toujours refusé à suivre les traditions pernicieuses inventées par les Juifs – et qu’il les a même combattues – ces derniers ont volontiers fait l’amalgame en lui reprochant de ne pas être respectueux des Ecritures. C’était un reproche méchant et malhonnête.
Aussi Jésus réaffirme-t-il clairement son total attachement aux Ecritures : « Je suis venu pour accomplir, non pour abolir ». Et non seulement, ils les accomplit, mais elles-mêmes s’accomplissent en lui. Ce n’est pas lui qui méprise les Ecritures, mais les scribes et les Pharisiens, avec leur lecture simplificatrice et leur accomplissement superficiel des commandements de Dieu …
Jésus va plus loin encore quand il souligne l’extrême solidité et permanence des Ecritures : elles subsisteront, inaltérées, jusqu’à la fin du monde ; même pas un iota (qui est la plus petite lettre de l’alphabet hébraïque) ne disparaîtra. La Parole de Dieu est plus solide que le Ciel, la terre ou les montagnes, alors que ce ne sont que des lettres sur du papier (lorsqu’elle est lue) ou des sons (lorsqu’elle est annoncée). Cette permanence des Ecritures est très importante, étant donné qu’elles seules sont source de vérité et de salut.
Un jour, quand le ciel et la terre passeront, plus besoin de Bible, ni d’Evangile, ni de foi, car alors, les croyants verront et possèderont tout ce que la Bible leur a annoncé !
D’ici là, un seul mot d’ordre : tenez fermement aux Ecritures !
12 août
Matin : 2 Rois 18, 1-12
Soir : Matthieu 11, 25-27
RÉSERVÉ AUX HUMBLES
« Je te loue, Père (…) de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents. »
Matthieu 11, 25.
N’allez pas croire pour autant que Jésus exclut du salut des gens intelligents et cultivés pour ne le réserver qu’à des idiots ! Ou qu’à partir du Bac, vous n’avez plus droit au salut !
Ce que Jésus veut dire, c’est que la Bible ne peut pas être soumise au jugement de la raison humaine. Nul ne saurait se passer de l’intelligence pour lire et comprendre ce que dit la Bible : l’intelligence est un merveilleux don de Dieu, destiné à nous permettre de ‘capter’ ce que Dieu dit dans sa Parole. Mais quand l’intelligence s’érige en critique de la Bible, c’est là que cela ne va plus ; quand elle s’imagine pouvoir décider de ce qui est vrai ou faux, acceptable ou non dans la Bible. Tout est vrai dans la Bible ; rien n’est faux.
Il s’agit donc de savoir comment chacun utilise son intelligence : comme instrument pour comprendre la Bible, ou comme critique de la Bible ?
Ce qui peut conduire quelqu'un à s’ériger en critique des Ecritures, c’est l’orgueil : Bac + 5, grandes écoles, grande culture, grand savoir : à un certain niveau, ‘on ne peut plus se permettre de croire n’importe quoi, même dans la Bible’. Alors tant pis pour toi ! Car « ces choses (concernant le salut éternel) seront cachées aux sages et aux intelligents ». Ou bien tu lis ce qui est écrit, comme c’est écrit, et tu connais le chemin du salut ; ou bien, tu sais mieux que la Bible et en fin de compte, tu ne sais rien !
Ne crois pas qu’il n’y ait que les surdoués qui courent ce risque : toi aussi, tu es en danger, si tu permets à ton intelligence de contester les affirmations bibliques …
13 août
Matin : 2 Rois 18, 13-37
Soir : Matthieu 9, 1-8
LE PARDON DES PECHES
« Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. »
Matthieu 9, 2.
Ces paroles comptent parmi les plus belles qu’il soit donné à un homme d’entendre !
Voici donc ce paralytique définitivement débarrassé de ses péchés, qui constituent pour tout homme un obstacle à l’entrée dans la vie éternelle.
Cependant, j’imaginerais volontiers que dans un premier temps, cet homme a été très déçu par les paroles du Christ. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce malade était venu pour autre chose : que pouvait bien espérer un homme paralysé, allongé sur une civière ?
Or Jésus ne lui dit pas : « Lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison » ; du moins pas tout de suite. Mais « Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés ».
Je pense donc que le paralytique a non seulement été surpris, mais sans doute déçu ; lui qui espérait tant pouvoir tenir sur ses jambes !
Vous ne pouvez pas ne pas avoir remarqué l’ordre des choses : d’abord, le pardon des péchés, ensuite la guérison ; d’abord l’âme, ensuite le corps.
C’est une leçon très importante : le péché est une maladie beaucoup plus grave que la paralysie, que le cancer ou le SIDA. C’est LE problème à régler en priorité. C’est par là qu’il faut commencer. Ce devrait aussi être la première chose pour laquelle vous priez ; même quand vous êtes malades. Même gravement malades.
Ensuite, vous prierez pour la guérison. Et vous voyez bien que Jésus n’a pas du tout oublié : il a si bien guéri le malade qu’il a pu se lever, marcher et même porter sa civière.
Jésus trouvera aussi la solution à votre problème.
14 août
Matin : Psaume 19
Soir : Matthieu 12, 46-50
LES MEMBRES DE SA FAMILLE
« Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma s?ur, et ma mère. »
Matthieu 12, 50.
Beaucoup de Juifs s’imaginaient qu’il leur suffisait d’être ‘enfants d’Abraham’ ou membres du peuple d’Israël pour être sauvés.
De nos jours, il est fréquent qu’on s’imagine qu’il suffit d’être inscrit sur les registres de l’Eglise ou d’avoir un ecclésiastique dans la famille, ou des parents croyants, pour être sauvé. C’est faux !
Jésus profite de la venue de sa mère et de ses frères pour expliquer à la foule QUI fait partie de sa famille : sur le plan biologique, Marie est sa mère, et les enfants nés de Joseph sont ses demi-frères et ses demi-s?urs.
Mais sur le plan de la foi, la famille de Jésus, ce sont les croyants. Pas simplement ceux qui arborent le titre de croyants, mais qui le montrent aussi par leur vie renouvelée.
Or être frère, s?ur, mère de Jésus dans ce sens-là, c’est appartenir à la même famille que Jésus qui est … celle de Dieu. Etre reçu dans cette famille-là, vous imaginez ce que cela signifie !
Sa mère, ses frères et ses s?urs sont donc unis à lui par des liens familiaux. Mais ces liens sont insuffisants pour conduire au Ciel. Pour faire partie de la famille de Dieu, eux aussi doivent accepter Jésus comme leur Sauveur par une foi véritable.
Pour Marie, nous n’avons pas de doutes. Mais pour les frères de Jésus, c’était autre chose. Au début du moins, ce n’était pas évident du tout. Par la suite, cela a changé : en effet, nous trouvons l’un deux – Jacques – à la tête de l’Eglise de Jérusalem.
Entrez et demeurez vous aussi dans la famille de Dieu par la foi en son Fils Jésus !
15 août
Matin : 2 Rois 19, 1-19
Soir : Matthieu 9, 18-26
UN SIMPLE SOMMEIL
« La jeune fille n’est pas morte, mais elle dort. »
Matthieu 9, 24.
La coutume peut nous paraître curieuse, mais à l’époque, en cas de décès, on faisait entre autre appel à des joueurs de flûte qui jouaient vraisemblablement des airs tristes, de circonstance. En l’occurrence, c’est la fille d’un ‘chef’ qui était décédée ; autrement dit, d’un notable : il y a du monde dans la maison.
Jésus fait sortir tout ce monde, car il veut le silence pour le grand acte qu’il va accomplir. De plus, ce rassemblement, ces condoléances, ces mélodies tristes et ces lamentations n’ont plus de sens : le Seigneur va ramener la jeune fille à la vie.
Contre l’évidence – car l’enfant est bien morte – Jésus affirme : « La jeune fille n’est pas morte, mais elle dort ». Il n’y a que Jésus qui puisse se permettre de parler ainsi – de dire qu’une morte n’est pas morte – parce qu’avec lui, elle ne va pas le rester bien longtemps : « Il prit la main de la jeune fille, et la jeune fille se leva ». C’est comme s’il l’avait réveillée d’un profond sommeil. Il la ramène à la vie avec la même facilité que nous réveillons une personne endormie en l’appelant ou en la secouant. Jésus est le maître de la vie.
La promesse de la résurrection au Dernier Jour est l’une des magnifiques promesses de l’Evangile : l’Evangile apporte le pardon ; l’Evangile réconcilie avec Dieu ; l’Evangile apporte la vie et la résurrection.
Chacun sait qu’il devra mourir un jour. Or nous, nous savons qu’en Christ, nous reviendrons à la vie : pour nous, la mort ne sera qu’un très court sommeil. Et dès le réveil, ce sera l’éblouissement !
16 août
Matin : 2 Rois 19, 20-37
Soir : Matthieu 10, 24-31
DIEU SAIT !
« Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. »
Matthieu 10, 30.
Même s’il s’agissait des cheveux d’un chauve, ce ne serait pas une mince affaire que de les compter ; a fortiori, si quelqu'un a tous ses cheveux : je ne crois pas qu’en commençant le matin, vous auriez fini le soir ! Et les gens qui vous verraient faire cela se demanderaient si vous êtes encore tout à fait bien dans la tête ...
Pourtant, Dieu, lui, a compté vos cheveux ; et c’est précis à l’unité près.
N’a-t-il donc rien d’autre à faire ? Détrompez-vous ! Mais lui n’a pas besoin de compter : il sait tout, voit tout, connaît tout ! D’ailleurs, Jésus aurait tout aussi bien pu dire que Dieu connaît à l’unité près le nombre des milliards de cellules de votre corps et qu’il les a toutes comptées.
Il dit cela pour nous rassurer, car cela prouve que Dieu nous connaît jusque dans les moindres recoins, du corps et de l’âme.
Et s’il connaît ces détails infimes, il connaît et s’occupe aussi de la personne tout entière et veille sur elle.
Deux versets plus haut, Jésus exhortait les croyants à ne pas craindre ceux qui pourraient les persécuter. De façon générale, vous ne devez pas avoir peur de qui que ce soit ou de quoi que ce soit : vous êtes en de bonnes mains. Aucun malheur ne survient sans qu’Il le sache ou le permette. Dans la pire des hypothèses – si vous deviez mourir – Dieu est encore là pour vous transporter instantanément auprès de lui au Ciel.
Pas de soucis à se faire : celui qui connaît le nombre de vos cheveux veille !
17 août
Matin : 2 Rois 20, 1-11
Soir : Matthieu 11, 28-30
DOUX ET LEGER
« Mon joug est doux et mon fardeau léger. »
Matthieu 11, 30.
Le joug est un lourd morceau de bois qu’on met sur la nuque de deux b?ufs pour les obliger à avancer et à travailler ensemble. S’ils pouvaient parler, certainement que les b?ufs vous diraient que ce n’est rien d’agréable à porter. Et lorsque Jésus parle ici d’un joug ‘doux’, c’est presque une contradiction dans les termes ; tout comme le ‘fardeau léger’ : par définition, un fardeau est lourd !
Mais Jésus parle ainsi, justement, pour que tout le monde comprenne que ce qu’il nous demande n’a rien d’insupportable, comme certains voudraient le laisser croire. Au contraire : être sous son autorité et l’avoir comme Maître, c’est très agréable !
Jésus utilise l’image du joug pour mieux opposer ‘son joug’ à celui de la Loi. Que dit la Loi ? « Fais cela, et tu vivras ! ». Et comme tu ne fais pas ‘cela’ parfaitement, elle te fait souffrir pire qu’un b?uf ; d’autant qu’à l’époque, les scribes et les pharisiens avaient rajouté des lois, comme si celles de Dieu ne suffisaient pas.
Et puis, il y a le péché, qui est un fardeau écrasant.
Le joug de Jésus est doux : que demande-t-il ? ‘Croyez-en moi et vous serez sauvés !’ Il veut que nous acceptions son Evangile : est-ce un fardeau ?
Le joug est doux ; le fardeau léger : pour nous, oui ! Pour lui, pas vraiment : car à Gethsémané, il a transpiré du sang ; à Golgotha, il est mort, écrasé sous le poids de nos péchés.
Merci, Seigneur, d’avoir porté le fardeau de nos péchés et de nous avoir ainsi donné le « repos pour nos âmes ! »
18 août
Matin : 2 Rois 22, 1-13
Soir : Matthieu 10, 34-39
PAIX SUR LA TERRE ?
« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre. »
Matthieu 10, 34.
… C’est pourtant ce que je croyais, depuis Noël, et depuis que l’ange avait annoncé aux bergers : « Paix sur la terre ! »
Nous voici quelque 30 ans plus tard. Jésus prêche et dit aux disciples : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre !»
J’ai du mal à en croire mes oreilles. Que se passe-t-il ? Changement de programme ? Désaccord entre le Père et le Fils, au sujet de la mission de ce dernier ?
Non, Jésus souligne simplement en des termes qui frappent l’esprit que son Evangile va être fréquemment source d’oppositions, parfois violentes.
L’Evangile est la bonne nouvelle du salut par la foi en Jésus, l’annonce du pardon, de la réconciliation et … de la paix avec Dieu, comme l’ange l’avait annoncé : « Paix sur la terre, parmi les hommes qu’il agrée ».
Maintenant, figurez-vous que cette paix peut être cause de guerre. En effet, le péché se rebiffe à l’annonce du pardon. Le diable, pour sa part, entre dans une fureur folle quand il voit que son Royaume est défait par l’Evangile. De là des violences, parfois sanglantes, orchestrées par Satan et le péché.
Cela, il faut que les disciples le sachent aussi : l’Evangile – bon par nature en tant que ‘bonne nouvelle’ du salut – suscite l’opposition. C’est inattendu ! Qui l’eût cru ?
Il vaut donc mieux être averti, pour ne pas finir par douter de l’Evangile ou renoncer à l’annoncer dans le but de maintenir une fausse paix.
19 août
Matin : 2 Rois 22, 14 - 20; 23, 1- 3
Soir : Matthieu 16, 21-23
VADE RETRO, SATANA !
« Arrière de moi, Satan ! »
Matthieu 16, 23.
Au terme de la tentation dans le désert, Jésus avait congédié Satan en ces termes : « Retire-toi, Satan » (Vade Satanas, dans la traduction latine).
Mais c’est aussi à Pierre que Jésus a dit un jour : « Vade retro me, Satana / Arrière de moi, Satan » (Marc 8,33). Cela a dû secouer Pierre !
Ce qui est le plus surprenant, c’est que peu de temps auparavant, Pierre avait fait cette remarquable confession devant Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Jésus l’avait félicité : « Tu es heureux, Simon ; (…) c’est mon Père qui est dans les cieux qui t’a révélé cela ». C’est en effet Dieu qui, par le miracle du Saint Esprit, a permis aux disciples de reconnaître en Jésus le Fils de Dieu.
Or pour être sauveur, Jésus, vrai Dieu et vrai homme, devait souffrir et mourir sur la croix : c’est sur cela que Jésus insiste maintenant. Mais l’idée même de voir leur Maître et Seigneur souffrir, être méprisé, rejeté, leur répugne : ils s’attendaient bien plus à une prochaine manifestation de sa gloire. Pierre s’offusque de l’annonce de Jésus : « A Dieu ne plaise, Seigneur, cela ne t’arrivera pas ! ». C’est alors que Jésus lui inflige cette réponse cinglante : « Retire-toi, Satan, (…) tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes ». C’est grave, car Pierre cherche tout bonnement à détourner Jésus du chemin de la Passion. Il aurait ainsi privé le monde d’un Sauveur !
En matière de foi et de religion, suivons l’enseignement de la Bible et non pas nos propres convictions. Car si ce n’est pas Dieu qui nous inspire, c’est forcément le diable !
20 août
Matin : 2 Rois 23, 4-25
Soir : Matthieu 10, 32-33
CONFESSER JÉSUS
« Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. »
Matthieu 10, 32.
Confesser Jésus, c’est dire qu’on le connaît, qu’on l’aime et qu’on se confie à lui comme en l’unique Sauveur. Cette confession se fait en paroles et en actes :
- En paroles : lorsqu’on nous interroge à l’école, au travail, en vacances au sujet de notre foi, nous devons répondre : ‘Oui, je crois en Jésus-Christ’. C’est aussi ce qu’il faut dire quand on ne nous pose pas la question, avec l’intention de conduire d’autres à la foi, car sans Jésus, ils sont éternellement perdus ...
- Confesser Jésus, cela se fait aussi en actes : en effet, la foi entraîne toujours une vie nouvelle et l’Evangile nous conduit à faire des bonnes ?uvres. S’il ne faut pas s’en vanter, il ne faut pas non plus les cacher : à leur manière, elles proclament aussi – et même puissamment – notre foi en Jésus.
Jésus attend de nous une confession courageuse. Ce qui n’est pas toujours facile, à cause des autres qui ne croient pas et qui se moquent. En d’autres temps, les croyants ont même été persécutés violemment. Alors, ils pouvaient être conduits à essayer de cacher leur foi, leur Bible, leur pratique religieuse ... ou même à renier leur foi !
Surtout pas cela ! Car si nous reniions Jésus, il serait obligé, un jour au Ciel, de dire lui aussi qu’il ne nous connaît pas.
Dieu nous donne le courage nécessaire si nous lui demandons ! C’est donc un sujet de prière à ne pas négliger.
21 août
Matin : Psaume 29
Soir : Matthieu 5, 13-16
LE RÔLE DU CROYANT
« Vous êtes le sel de la terre !»
Matthieu 5, 13.
Le sel est un condiment indispensable : il donne du goût aux aliments. Il les conserve également : il empêche la putréfaction.
Quand Jésus dit aux disciples qu’ils sont « le sel de la terre », il veut dire que dans la société et dans le monde, ils sont des éléments positifs, valorisants, indispensables. Contrairement à ce qu’on pense, le monde a besoin d’eux : les disciples peuvent apporter ce que personne d’autre ne peut apporter.
‘Sel’, ils le sont devenus par la foi en Jésus : le Seigneur a fait d’eux des enfants de Dieu, leur a fait connaître le salut, leur a apporté la paix et l’espérance de la vie éternelle. C’est tout bénéfice pour eux.
Mais le sel n’est pas sel que pour lui-même : sa fonction, c’est de saler. Jésus veut dire que du simple fait qu’ils connaissent Dieu, la Bible, la vérité du salut, ils disposent d’un potentiel formidable qu’ils doivent exploiter au profit des autres : répandre la bonne saveur, préserver de la pourriture, préserver de la mort : ils peuvent communiquer la vie.
D’ailleurs, sel, ils ne le sont pas seulement en paroles, mais par toute leur vie. Ils pratiquent de bonnes ?uvres ; ils font des choses belles, bonnes et utiles. Ce que le monde remarque : il ne peut pas nier que l’Evangile transforme les vies. Séduit, tel ou tel finira peut-être par se tourner vers Jésus.
Quand vous avez des invités, ne salez pas trop : c’est mauvais pour la tension. Par contre, saupoudrez abondamment l’Evangile : c’est excellent pour la santé spirituelle !
22 août
Matin : 2 Rois 23, 26-37
Soir : Matthieu 18, 15-18
REPRENDRE POUR SAUVER
« Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul ! »
Matthieu 18, 15.
Notre Seigneur Jésus a dit : « Ne jugez pas, afin que vous ne soyez point jugés. »
Souvent, on comprend ces paroles de travers, comme s’il était interdit de faire des remontrances au pécheur et de l’exhorter à se repentir : ‘Sa vie privée ne vous regarde pas !’. Mais c’est faux, car ce que Jésus interdit, c’est le jugement sans pitié, l’attitude qui est prompte à rejeter et à le condamner l’autre sans appel, et parfois pour des broutilles.
Le frère qui pèche, c’est comme une personne en train de se noyer. S’il persévère dans son péché – surtout s’il est grave –, sa foi est en grand danger ; il risque de s’éloigner pour toujours de Jésus et du salut éternel. C’est pire qu’une noyade. Je ne peux pas rester passif quand je vois quelqu'un se noyer ; je ne peux pas non plus ne rien tenter quand je vois quelqu'un s’aventurer sur le mauvais chemin.
Il faut avertir le pécheur, et même le ‘reprendre’ ; ce qui signifie non seulement lui montrer son mal, mais aussi l’exhorter fermement à la repentance. Ce n’est pas une option chrétienne, mais le devoir de tout croyant. Ce n’est pas se mêler de ce qui ne me regarde pas : ton salut éternel me regarde.
Cela doit se faire entre 4 yeux, car raconter à tout le monde le péché qu’il a commis ne lui sera d’aucune aide. Il verra en cela un acte d’hostilité ; ou un manque d’amour, - ce en quoi il n’aura pas tort. Par contre, quand l’intention d’aider est bien comprise, la démarche est généralement mieux acceptée.
Si ton frère revient, tu as réussi quelque chose de bien.
23 août
Matin : 2 Rois 24, 1-20
Soir : Matthieu 18, 21-22
LE PARDON
« Je ne te dis pas jusqu’à sept, mais jusqu’à 490 fois. »
Matthieu 18, 22.
Là, j’ai pris un peu de liberté avec le texte biblique, pour vous éviter le calcul, au cas où vous auriez oublié vos tables de multiplication. En fait, quand Pierre demande, « Combien de fois pardonnerai-je à mon frère », Jésus répond « jusqu’à 70 x 7 fois ».
Si je prenais cela à la lettre, il me suffirait donc, quand quelqu'un m’ennuie ou m’offense, de me munir d’un carnet et de noter ses offenses, jusqu’à 490 fois. A raison d’une offense par jour, je lui accorderais mon pardon pendant près de 2 ans. Mais à la 491e offense : terminé ! je ne lui cause plus ; je le traite en païen ; je le voue éventuellement même à l’enfer … Ou plus simplement, je cherche à me venger.
Je ne pense pas que vous soyez d’accord avec ce raisonnement. Il est évident que selon l’arithmétique de Jésus, 7 x 70 ne font pas 490, mais sont égales à ? (infini). Le pardon doit être illimité ; - juste le contraire de ce que pensait ou espérait Pierre, qui lui, se serait volontiers limité à 7 offenses, – grand maximum.
Je suis d’ailleurs surpris de la demande de Pierre : en est-il vraiment encore au stade de croire que le pardon puisse être limité dans la durée ? Et que ferait-il, si Dieu se mettait aussi à comptabiliser nos péchés pour en limiter le nombre ? Même en rajoutant deux zéros à 490, cela nous mettrait tous en posture difficile.
Arrêtons ces comptes d’apothicaire : Dieu pardonne tous les péchés au pécheur repentant, et nous, nous devons faire de même ; même si parfois, comme Pierre, nous avons tendance à trouver que cela fait beaucoup …
24 août
Matin : 2 Rois 25, 1-21
Soir : Matthieu 10, 40-42
LA BIENFAISSANCE
« Quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple (…) ne perdra point sa récompense »
Matthieu 10, 42.
Là, on voit bien que plus que ce qu’on donne à un pauvre ou un malheureux, c’est le geste qui compte.
A vrai dire, ici, il ne s’agit pas tant d’un pauvre ou d’un malheureux, mais d’un disciple de Jésus, d’un croyant. Mais d’un petit. J’ai envie de dire : d’un type sans relief, pas très avancée dans la connaissance biblique, qui ne brille pas particulièrement par ses ?uvres ; un peu gauche.
Mais est-ce une raison pour le rejeter, l’ignorer ou le laisser de côté ? Non, ce type-là aussi a droit à ton attention : chacun a ses dons ; l’un plus, l’autre moins. Tu en as plus ; il en a moins. Mais tes dons à toi, tu ne te les as pas inventés, mais tu les as reçus de Dieu.
Jésus accepte tout le monde ; même les petits, même les derniers. Il est aussi mort pour eux ; il en a aussi fait des enfants de Dieu. Il les considère comme ses frères.
Nous devons faire de même et ne pas seulement aller vers ce qui est grand et beau ; … grand et beau dans l’Eglise ou dans la paroisse.
Parfois, on ne fait pas exprès. Simplement, on n’a pas vu celui que personne ne voit. Voilà justement l’attitude qu’il faut changer !
Si tu vois un croyant négligé, ne le regarde pas seulement : fais un geste, comme celui de lui tendre un verre d’eau fraîche – ou de lui offrir une tasse de thé chaud ; cela ne coûte rien. Mais cela fait du bien à ce ‘petit’ ...
C’est un beau geste que Jésus apprécie, puisque ce verre, c’est à lui que tu le tends !
25 août
Matin : 2 Rois 25, 22-30
Soir : Matthieu 24, 7-14
PERSÉVÉRER !
« L’amour du plus grand nombre refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. »
Matthieu 24, 12-13.
Chers amis ! Quand on lit les quelques versets qui précèdent, il y a de quoi frémir et avoir peur pour la foi ! Non, ne vous imaginez pas que cela ira tout seul, pour votre foi ; à aucun moment de votre vie.
A entendre Jésus, on a vraiment l’impression de devoir traverser une forêt vierge pleine de dangers : tantôt des serpents, tantôt des araignées, tantôt un marécage, tantôt des lianes inextricables. Pourtant, il faut avancer, et sortir de cette forêt.
Les événements qu’annonce Jésus sont effrayants : guerres, tremblements de terre, haine, persécution, trahisons, faux prophètes ; et pour couronner le tout, un manque d’amour croissant. Du point de vue de la foi, il n’y a pas de réchauffement climatique ; au contraire, le monde se refroidit : de moins en moins d’amour, souvent même dans l’Eglise. Chacun pour soi, violence, égoïsme, indifférence.
Pourtant, il faut tenir bon ; jusqu’à la mort, ou jusqu’au retour du Christ.
Ces signes annonciateurs de la fin, Jésus les a prédits il y a près de 2000 ans. Nous sommes en plein dedans. Mais il n’y a pas que nous, car il en a toujours été ainsi : il y a toujours eu des tremblements de terre et des guerres ; ou des persécutions plus ou moins violentes. Les sectes aussi ont pullulé de tout temps. Tout cela engendre le stress, malmène la foi.
Jésus nous a prévenus pour que nous ne soyons pas surpris par les différents signes annonciateurs, mais qu’au contraire, nous restions vigilants, jusqu’au jour où le ciel se dégagera et où l’horizon s’illuminera !
26 août
Matin : Daniel 1, 1-21
Soir : Matthieu 16, 5-22
PRENEZ GARDE A L’ERREUR !
« Gardez-vous avez soin du levain des Pharisiens et des Sadducéens. »
Matthieu 16, 6.
Ne sous-estimez jamais le danger de l’erreur ! Ne vous imaginez pas que vous n’avez pas besoin d’être avertis !
Combien de foi Jésus ne met-il pas ses disciples en garde contre l’erreur, le mensonge, les faux prophètes ? De l’erreur qu’on ne voit pas, qu’on ne soupçonne pas, et qui pourtant, n’est jamais bien loin : le loup se cache sous une peau de brebis (sourires, pieuses paroles, belles prières). Le mensonge se mêle à la vérité et la corrompt, silencieusement, comme le levain qui fait lever la pâte.
Les disciples n’ont tout d’abord rien compris à la mise en garde de Jésus, avec cette histoire de levain : faisait-il allusion au pain qu’ils auraient dû acheter ? Enfin quand même ! Depuis quand les Pharisiens et les Sadducéens vendent-ils du pain ?
Vous savez qu’il s’agit là des représentants de deux sectes juives, que personne, sans doute, n’aurait jamais osé appeler ‘sectes’ à l’époque. Les Pharisiens ? Des gens éminemment respectables ! Vous n’aviez pas intérêt à dire le contraire ! Les Sadducéens ? Des membres de la haute société juive.
Ce qui ne les empêche pas de distiller ouvertement de dangereux poisons : les uns, pétris d’orgueil, ardents défenseurs du salut par les ?uvres ; les autres, aussi, sauf qu’en prime, ils nient la résurrection des morts.
Attention, danger ! Apprenez à le discerner ! Car de nos jours aussi, il n’y a pas que les sectes estampillées comme telles qui constituent des dangers pour la foi !
27 août
Matin : Daniel 2, 1-3. 27-49
Soir : Matthieu 16, 1-4
SIGNES DES TEMPS
« Vous savez discerner l’aspect du ciel, et vous ne savez discerner les signes des temps ! »
Matthieu 16, 3.
Les Juifs étaient capables de vous prédire le temps, en fonction de la couleur du ciel. Moi aussi, je peux vous dire : ‘Il fera beau demain, car le baromètre monte !’ ; ‘Ces gros nuages jaunâtres, c’est sûrement de la grêle’ ; ‘Je sens mes rhumatismes : il va y avoir de la pluie !’
C’est bien d’être expert en météo et de savoir interpréter les signes du ciel, mais cela aurait été encore beaucoup mieux si les Juifs avaient su interpréter des signes d’un tout autre genre que le ciel rouge le soir, ou rouge profond le matin. Car depuis un certain temps, il y a un vrai florilège de signes éblouissants et de toutes les couleurs : là, j’entends parler d’un paralytique miraculeusement guéri ; ailleurs, de la guérison d’un lépreux ; ailleurs, d’une multiplication des pains ; ou même, de la résurrection d’un mort ! C’est pratiquement ainsi tous les jours ; tantôt en en Galilée, tantôt en Judée !
Que se passe-t-il ?
Tout bon Juif connaissait ces paroles du prophète Esaïe (35:5) : « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds ; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie ». C’étaient les signes de l’ère messianique, de la venue du Sauveur. Malheureusement, cela, les spécialistes de la météo ne l’ont pas vu.
Vous qui avez reconnu à l’accomplissement des prophéties que Jésus est le Sauveur promis, guettez maintenant les signes de la fin et de votre délivrance !
28 août
Matin : Psaume 119, 137-144
Soir : Matthieu 25, 1-13
ÊTRE PRÊTS !
« Veillez donc puisque vous ne savez ni le jour ni l’heure ! »
Matthieu 25, 13.
La foi est notre plus précieux trésor : elle nous procure pardon, réconciliation avec Dieu, vie et résurrection.
Cela ne plaît pas au diable. Aussi cherche-t-il par tous les moyens à dissuader les gens de croire en Jésus ou à détourner les croyants du Christ.
A l’inverse, Jésus fait tout pour conduire le pécheur à la foi et pour la préserver. Dans sa Parole, il prend systématiquement le contre-pied du diable :
- Le diable cherche-t-il à nous faire perdre la foi dans des moments d’épreuve (la parabole du semeur souligne ce genre de danger) ? Jésus nous exhorte à porter l’épreuve avec patience, car elle fortifie la foi.
- Le diable cherche-t-il à nous séduire par l’argent ou la vie facile (le stratagème lui réussit bien également) ? Jésus dénonce le piège.
- Le diable répand-il l’erreur ? Jésus met en garde contre les mensonges de toutes sortes, les faux prophètes et les sectes.
- Le diable essaie-t-il d’anesthésier le croyant et de créer un fausse sécurité, à l’aide d’arguments tels que ceci : ‘La fin du monde, c’est pas demain la veille : tu as tout le temps d’y penser. Amuse-toi en attendant !’ ?, Jésus met aussitôt en garde contre cette logique diabolique : « Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour ni l’heure ! ».
Cher ami ! Ces mêmes paroles sont aussi destinées à préserver ta foi pour que tu ne sois pas tenté de dire : ‘J’y penserai plus tard !’. Car tu ne sais quand viendra la fin du monde … ou de ta vie.
29 août
Matin : Daniel 3, 1-30
Soir : Matthieu 25, 31-34. 41
PARADIS ET ENFER
« Ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle. »
Matthieu 25, 46.
C’est dur, mais c’est ainsi. Et il ne serait ni charitable, ni secourable de vouloir rogner les angles !
La réaffirmation de l’existence du paradis est évidemment source de joie ! Par contre, l’annonce de l’enfer est très dure, car c’est un lieu de souffrance, « un feu éternel préparé pour le diable et ses anges », dans lequel les incroyants iront rejoindre les anges du mal.
Ce qui est dur aussi, c’est qu’il n’existe pas de lieu intermédiaire : c’est l’un ou l’autre. Il y a ceux qui sont à droite et ceux qui sont à gauche, au Jour du jugement. Pas de purgatoire ; pas de processus de purification à travers je ne sais quel cycle de réincarnations qui conduirait à je ne sais quel nirvana paradisiaque.
Ce qui est dur, c’est que ceux qui iront en enfer y resteront pour l’éternité.
Donc, c’est l’un ou l’autre. Suivant que tu as ou non la foi. C’est maintenant que tu te positionnes d’un côté ou de l’autre : Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné (Marc 16:16).
Dieu est saint et sa sainteté l’oblige à rejeter loin de lui tout ce qui est impur. Pour autant, il ne faut pas oublier que « Dieu est amour » : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique » ; c’est par amour qu’il te fait annoncer l’Evangile ; c’est par amour qu’il t’offre la vie éternelle sur un plateau : tu n’as rien d’autre à faire que d’accepter son pardon.
Alors, ne te pose pas trop longtemps des questions : tourne-toi immédiatement vers Jésus pour être du bon côté, au Dernier Jour !
30 août
Matin : Daniel 5, 1-30
Soir : Matthieu 18, 19-20
PRÉSENCE DE JÉSUS
« Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je serai au milieu d’eux. »
Matthieu 18, 20.
Même à Jésus, il serait difficile de se tenir ‘au milieu’ s’il n’y avait qu’une seule personne : pour constituer un groupe, il faut être au minimum deux. Bien entendu, cela ne doit pas empêcher le croyant isolé de prier tout seul quand cela ne va pas autrement : à défaut de se tenir ‘au milieu’, Jésus se tiendra à ses côtés.
Son propos est ici d’encourager les assemblées : même quand on est peu nombreux, on peut se réunir en son nom pour prier et adorer Dieu. Dieu aime aussi les petits groupes.
Je trouve que cette parole fait vraiment du bien par les temps qui courent, car ce n’est pas par centaines – parfois même pas par dizaines – qu’on se rassemble le dimanche au culte ou le soir pour l’étude biblique ou la prière.
Et cela ne devait pas être tellement différent à l’époque du Christ ; sinon, pourquoi parlerait-il de « deux ou trois qui sont assemblés en mon nom » ? Dans tels villages ou localités de Judée, de Samarie ou de Galilée, il devait arriver qu’il n’y ait pas plus de deux ou trois croyants. Fallait-il alors renoncer à célébrer un culte ?
D’ailleurs, si vous n’êtes que deux, dites trois ; si vous êtes trois, dite quatre. Jésus compte aussi. Et il est au milieu de vous. S’il vient, c’est qu’il apprécie et veut bénir votre (minuscule) assemblée : il ne se déplace pas qu’à partir d’un groupe de 10 ou de 100 personnes seulement. Sachez-le, en particulier vous qui êtes isolés : un culte de famille à deux, trois ou quatre, c’est un vrai culte et non une adoration au rabais.
Jésus tenait à vous le rappeler.
31 août
Matin : Daniel 6, 1-29
Soir : Matthieu 28, 16-20
… JUSQU'A LA FIN !
« Voici, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. »
Matthieu 28, 20.
En voyant Jésus monter au ciel et disparaître à leurs regards, les disciples auraient pu en conclure que désormais, Jésus serait bien loin. Erreur ! Il ne cessera de se tenir à leur côté, mais il sera invisible. Il sera aux côtés des disciples, non seulement durant les années de leur vie, mais jusqu’à la fin du monde !
« Jusqu’à la fin du monde » : cette promesse nous concerne, car c’est depuis belle lurette que les premiers disciples, eux, ont rejoint Jésus au ciel.
Nous pouvons déplorer que le Seigneur ne se tienne pas visiblement à nos côtés. Par contre, cette ‘forme’ de présence présente un avantage considérable : il ne se tient non seulement à nos côtés, mais aux côtés des croyants du monde entier ; aux côtés de tous à la fois : imaginez-vous cela ? C’est difficile à comprendre ou à croire, mais rien n’est impossible au Fils de Dieu !
En clair, cela signifie que Jésus se tient auprès de moi ; mais aussi de toi, à des kilomètres d’ici ; de toi, à des milliers de kilomètres ; de toi, aux antipodes. Et ce, jusqu’à la fin du monde !
Quelle consolation : à chaque instant, vous pouvez faire appel à un ami fidèle, bon et tout-puissant. Demandez-lui ce que vous voulez : vous pouvez compter sur lui !
« Jusqu’à la fin du monde » ! Et ensuite ?
Ensuite ? Cela continuera au ciel, en éternité. A cette différence près – mais de taille – qu’alors, nous verrons Jésus de nos yeux, dans sa gloire et sa lumière céleste. Quelle joyeuse perspective !
<< Juillet 2005 | Septembre 2005 >> |
Méditation pour aujourd'hui |