Notre Culte Quotidien -- Janvier, 2004

Notre Culte Quotidien
Janvier, 2004

(Méditations pour ce mois-ci par
le Pasteur Philippe WOLFF)

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Méditation pour aujourd'hui

1er janvier
>>Matin : Psaume 121
>>Soir : Josué 1, 1-9

LA FETE ! … ET APRES ?

"Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras."
Josué 1, 5.

Vous avez réveillonné cette nuit ? C'est aujourd'hui le Jour de l'An : C'est vraiment la grande occasion de l'année, de faire la fête ! Sans parler de ce que c'était quand on a célébré l'an 2000 et le nouveau millénaire ! On y a fêté deux fois plus !

Mais finalement, une fois que la fête est passée, tout est pareil ! La vie poursuit son cours, jour et nuit, joie et peine, succès et… échecs.

Alors Dieu fait une proposition : il vous propose de faire le chemin de la vie avec vous, et de vous emmener dans l'éternité. Là, c'est un changement radical ! Même si cela se remarque plus chez certains que chez d'autres. Dieu aussi est invisible, pourtant sa présence est palpable : il est là, plus fidèle que ton meilleur ami, eh oui, même que ton père ou ta mère !

Alors d'accord, je marche avec Dieu… et puis voilà les obstacles, mes défauts, l'adversité ! Je ralentis, je tremble… Je crains que tout cela me coupe de Dieu et de son chemin de la vie éternelle… Le paradis promis, est-ce que je le verrai vraiment ?

Dieu te rassure : il marche avec toi ! Rappelle-toi : il est fidèle ! Alors tes fautes, l'adversité, l'Adversaire même, Satan en personne : c'est à Dieu qu'ils ont affaire ! Et contre Dieu, ils ne peuvent rien… Donc, contre toi non plus ! Ainsi, tu peux chanter avec le psaume 90 :

« Tu fus toujours, Seigneur, notre retraite, et d'âge en âge une sûre défense. » Alleluia ! Je peux donc avoir confiance ! Amen.

2 janvier
>>Matin : Marc 1, 1-8
>>Soir : Esaïe 61, 1-11

HABITS DE FETE

"Je me réjouirai en l'Eternel (…) car il m'a revêtu des vêtements du salut, il m'a couvert du manteau de la délivrance."
Esaïe 61, 10.

Au fait, vous portiez quoi, pour le réveillon ? A la télé, les stars avaient revêtu des robes de haute couture… strass et paillettes ! Dans la rue, le SDF s'est roulé dans son manteau sale… stress et paillasse !

Aux premiers comme au dernier, et à vous bien sûr, Dieu propose un nouveau look. Il vous invite chez lui, dans son dressing. Dans sa penderie il a des milliards de vêtements de fête. Etoffe du blanc éblouissant de la pure innocence ; manteau richement orné… Il a un ensemble pour vous, il vous le tend.

Seulement voilà, pour le mettre, il va falloir quitter vos habits, dont vous êtes peut-être très fiers : réputation honorable au travail, style de vie respectable, œuvre humanitaire, mais surtout, ego, orgueil, conception bien arrêtée sur la vie, avec le sentiment d'avoir raison et d'avoir fait plus de bien que de mal.

Quittez ces habits ! Ils sont pâles et bien fatigués à côté de ce que vous propose Dieu. Le patron lui-même vient vous servir ! N'hésitez pas, entrez dans la cabine d'essayage ! Une fois parés de votre tenue de fête extraordinaire, Dieu vous convie à la fête extraordinaire qu'il célèbre en l'honneur de son Fils, Jésus, celui qui a rendu ces merveilleux cadeaux possibles.

Entrez dans la salle du banquet et de la fête ! Oui, lavez-vous et changez-vous par le baptême, entrez dans l'Eglise, entendez la voix de votre Dieu, et unissez-vous au Fils dans la Sainte Communion.

3 janvier
>>Matin : Marc 1, 9-13
>>Soir : Nombres 14, 2-20

QUE LA FORCE SOIT AVEC TOI !

"Maintenant, que la puissance du Seigneur se montre dans sa grandeur !"
Nombres 14, 17.

Oubliez tout de suite « la Guerre des Etoiles » dont le titre de cette méditation est tiré, et concentrez-vous sur la source d'origine de toute puissance : Dieu. Et sur la prière que représente le verset ci-dessus.

Cette prière pourrait être associée à d'autres prières bien connues de la Bible et souvent reprises par les croyants : « Père, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » ou « Je crois Seigneur… viens au secours de mon incrédulité ». Ces prières sont des « déclarations de dépendance » à Dieu. Souvent dans la prière, en exprimant nos besoins à Dieu, nous nous plaçons sous la dépendance de ces besoins. Pour être proche de Dieu, plaçons-nous sous sa dépendance. Quand nous le prions de montrer sa puissance, c'est ce que nous faisons.

Quand nous ajoutons dans nos prières : « comme tu l'as dit », nous faisons référence à la Bible. Cela suppose une lecture régulière de la Bible et une écoute habituelle de la Parole de Dieu. Alors, avec la prière, un dialogue, une conversation entre Dieu et le croyant s'est établie. Voilà le but élevé de la prière : reconnaître Dieu dans une relation personnelle avec lui. Le reconnaître avec clarté, lui qui a assumé la nature humaine en Jésus-Christ. Etes-vous prêt à converser avec Dieu ?

« Ah ! Que la foi de la Cananéenne me montre, ô Dieu, comment je dois prier !
Que la ferveur de son zèle m'apprenne comment je dois aussi te supplier ! » Amen.

4 janvier
>>Matin : Psaume 138
>>Soir : Hébreux 13, 5b-9a

LE CADRE DE TA VIE

« Jésus Christ est le même hier, aujourd'hui, éternellement. »
Hébreux 13, 8.

On vous a offert une belle aquarelle ou une belle photographie. Vous avez déjà vu où vous voulez l'accrocher. Mais elle n'a pas de cadre et il vous faut en trouver un. Pas si simple : dans la taille correspondante, il vous faut trouver la bonne couleur, la bonne moulure ou sculpture du cadre, pour qu'il mette l'image en valeur, en fasse ressortir les couleurs, lui donne du relief et, bien sûr, s'accorde avec le reste de la décoration et donne une image fidèle à votre goût.

Au commencement, la Bible dit : « Dieu créa l'homme à son image, homme et femme il les créa. » Seulement voilà, l'être humain s'est détourné de lui, a écouté le Malin, et l'image s'est détériorée. Grâce à la vie et à la mort de Jésus-Christ, Dieu peut maintenant vous restaurer à son image, à la ressemblance de Jésus ressuscité des morts.

Une fois cette restauration entreprise, il importe de trouver un cadre à l'image de Dieu que vous redevenez – que vous êtes déjà aux yeux de votre Père, pour l'amour du Christ – un cadre pour votre vie nouvelle. Jésus-Christ vous offre ce cadre. Il devient ce cadre. Il est Fils de Dieu d'éternité en éternité. Il est Dieu venu dans notre temps : il est Dieu et homme. Il est proche de nous, dans le quotidien de notre vie, comme il l'a été en Palestine, il y a 2000 ans. Quoi qu'il vous arrive, il peut ainsi être « le cadre de votre vie. »

« Seigneur, je te prie d'encadrer ma vie. Amen. »

5 janvier
>>Matin : Marc 1, 14-20
>>Soir : Jean 1, 15-18

LES DIX COMMANDEMENTS

« Car la Loi a été donnée par Moïse, la Grâce et la Vérité sont venues par Jésus-Christ. »
Jean 1, 17.

« Les Dix Commandements, c'est dépassé ! Qui les respecte encore ? » a lancé, un jour, une catéchumène. Elle avait raison. La grande majorité des gens se moquent des commandements divins. On les considère comme une suite d'interdictions destinée à nous priver de tout ce qui apporte du plaisir.

Le pasteur demanda à cette fille si elle voulait vraiment vivre dans une société dans laquelle chacun fait sa propre loi, selon son bon plaisir. Or, c'est bien là la société dans laquelle nous vivons déjà !

Les Dix Commandements ne sont pas là pour vider la vie de tout plaisir, mais pour protéger la vie de chacun et ce qui fait son bonheur. Ils assurent, en résumé, notre bonne relation à Dieu et aux autres. Ces relations sont bien fragiles à cause de nos défauts !

Non, les Dix Commandements ne sont en vérité pas dépassés. Nous, par contre, nous sommes souvent dépassés par eux. Mais la grâce, c'est-à-dire le pardon de toute faute, que Jésus a gagné et qu'il nous offre, cette grâce comble nos lacunes et nous permet de vivre la Vie. Elle nous permet de vivre. Elle crée en nous l'amour pour Dieu. Dans cet amour, nous voulons laisser la loi nous guider à faire la volonté de Dieu, sans nous laisser ralentir ou écraser par nos lacunes et nos fautes.

Les Dix Commandements ne peuvent que protéger une relation. Jésus-Christ crée entre nous et Dieu une relation toute nouvelle. Alléluia ! Amen !

6 janvier
>>Matin : Marc 1, 21-28
>>Soir : 1 Corinthiens 1, 26-31

IL EST FOU, DIEU !

« Dieu a choisi ce qui est fou dans le monde pour faire honte aux sages ; Dieu a choisi ce qui est faible dans le monde pour faire honte à ce qui est fort. »
1 Corinthiens 1, 27.

Un slogan publicitaire pour une chaîne de lunetiers en France prétend qu' « il est fou, Afflelou ! », sous-entendu : parce qu'il fait des promotions incroyables. Et Dieu ? Il est fou ! C'est l'apôtre Paul qui l'écrit : « la folie de Dieu » (Ah oui, c'est écrit !) « est plus sage que la sagesse des hommes ! » (Ah oui, on comprend mieux). On comprend mieux, oui, mais Dieu fait quand même, d'un point de vue humain raisonnable, des choses folles ! Il choisit une vierge fiancée pour porter son Fils ! Son Fils naît… dans une étable ! Et le Fils est bien comme le Père ! Le choix de ses apôtres ferait s'arracher les cheveux à un « chasseur de têtes » : des pêcheurs d'eau douce, un collaborateur de l'occupant, des nationalistes extrémistes, dont celui qui le trahira !

L'apôtre Paul lui-même en sait quelque chose : l'Eglise n'en revenait pas que le Seigneur le choisisse, lui, le zélé persécuteur de l'Eglise ! Saul de Tarse, alias Paul, annoncera l'Evangile avec ce même zèle à travers l'empire Romain.

Alors chaque humain a le choix : faire le sage et refuser de recevoir gratuitement la vie éternelle d'un Fils de Dieu qui s'est laissé crucifier… ou bien tout risquer sur l'amour fou de Dieu pour l'humanité et le reste de la Création, et partager la Vie de Christ ressuscité des morts.

« Seigneur, aide-moi à toujours me soumettre à « la folie de la croix » ! Amen.

7 janvier
>>Matin : Marc 1, 29-39
>>Soir : Romains 8, 14-17

L'ESPRIT DE FAMILLE

« L'Esprit lui-même témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu »
Romains 8, 16.

Jésus-Christ, le Seigneur, la Parole de Dieu faite homme, nous a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ! Vraiment ? Et qui me le dit ? La Bible, justement ! Mais encore ? L'Esprit Saint, qui a inspiré aux hommes cette Parole. Il souffle dans cette Parole et il nous est accordé dans l'eau du baptême. C'est ainsi que Martin Luther a pu écrire : « Dieu nous sauve par le bain de la nouvelle naissance et du renouvellement du Saint-Esprit qu'il a déversé abondamment sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur, pour que nous soyons, par la même grâce, justifiés et héritiers de la vie éternelle, en espérance. C'est ce que je crois fermement. »

L'heureuse conscience ! Nous sommes fils et filles de Dieu par la foi du Baptême, même quand nous devons souffrir à cause de cette foi. Car nous souffrons alors comme Jésus-Christ, le Fils bien-aimé de Dieu, a souffert. Son chemin vers la gloire du Père est passé par la souffrance et la croix. Sommes-nous prêts à suivre ce chemin gagnant ? Dieu nous accompagne jusqu'au bout, comme Jésus. Ainsi, dans la plus grande souffrance comme aussi dans la joie la plus intense, nous pouvons prier notre Père avec confiance :

« Grand Dieu ! je me tiens à ta porte, j'y frappe par mille soupirs.
Une espérance vive et forte anime mes pressants désirs.
De grâce ! entends, exauce ma foi : Ton Fils intercède pour moi. »
(LLS 256,1.)

8 janvier
>>Matin : Marc 1, 40-45
>>Soir : Colossiens 2, 3-10

MON DIEU, QUEL HOMME !

« En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. »
Colossiens 2, 10.

« Vrai homme et vrai Dieu ! » Cette affirmation est scandale et blasphème en Islam. D'autres y voient de la mythologie. Or, cet homme est « mythique ! » Faut-il en rajouter ? Oui ! Jésus, puisque c'est de lui qu'il s'agit, en rajoute, et pourtant, ce n'était pas son style. L'apôtre Jean rapporte ces phrases de lui : « Qui me voit, voit le Père. » et encore : « Moi et le Père, nous sommes Un. »

Quel est le parcours de cet homme sur la terre ? C'est le chemin de Dieu ! Il a révélé à ses disciples sa gloire divine, il a fait des miracles qui portent l'empreinte de Dieu : il dit, et la chose arrive ! Quel est le chemin de Dieu le Fils sur terre ? Un chemin de souffrance et d'humilité, de l'étable de Bethléhem à la croix du Calvaire. « S'il est vraiment le Fils de Dieu, qu'il descende de sa croix, et nous croirons en lui ! » disaient les incrédules. Tu parles ! Au matin de Pâques, sa gloire est triomphante, la mort est vaincue : elle n'a pas pu le retenir. Alors, fallait-il descendre de la croix ou vaincre la mort ?

« Je vis, et vous vivrez aussi ! » promet-il à ses fidèles. Alors, prêt à croire ?

A tous ceux qui, par le baptême, meurent et ressuscitent avec lui et en lui, il donne un merveilleux gage : il offre son corps et son sang, la communion intime entre nous et lui, la communion intime avec lui en qui « habite corporellement toute la plénitude de la divinité », la communion entre nous et Dieu, avant-goût de l'éternité.

9 janvier
>>Matin : Marc 2, 1-12
>>Soir : Jean 10, 31-38

IL TIENT DE SON PERE !

« Jésus dit aux Juifs : je vous ai fait voir beaucoup de bonnes œuvres venant de mon Père : pour laquelle me lapidez-vous ? »
Jean 10, 32.

On peut passer des heures à discuter de la divinité de Jésus, avec des témoins de Jéhovah, notamment. Rien de nouveau sous le soleil : ça fait des millénaires que Juifs et Musulmans contestent cette foi des Chrétiens. Sans parler, bien sûr, des athées. Alors, on pourrait lancer cette phrase stéréotype : « pas de paroles, des actes ! »

C'est exactement ce que fait Jésus. Voyant que les Juifs commencent à manipuler des arguments qu'on peut au mieux qualifier de massue, il leur lance la phrase ci-dessus. Mais oui ! Il n'y a qu'à le juger sur ses œuvres ! Elles sont fidèles à la Parole prononcée à son baptême, au témoignage de Dieu, son Père : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! » Et à ceux qui, malgré cela, ne l'écoutent pas, Jésus dit : « Regardez ce que je fais ! » Alors, vous aussi, jugez sur pièces ! Jugez-en, selon les quatre évangélistes qui rapportent ses faits et gestes ! Absolument tout ce que Jésus a fait ne pouvait que plaire à Dieu ! Qui peut en dire autant ?

Par le Baptême, on devient enfant de Dieu. Si vous l'êtes, ne vous épuisez pas à convaincre les gens de l'existence de votre Père divin ou ce celle de son Fils. Au contraire, agissez ! Faites ce qui lui plaît ! Faites comme Jésus, dans le même Esprit. Qu'on puisse dire de vous : « Il tient de son Père », « Sa façon de vivre rend son témoignage crédible. Ecoutons-le ! »

10 Janvier
>>Matin : Marc 2, 13-17
>>Soir : 1 Corinthiens 2, 1-10

FAITES UNE CROIX SUR VOS VERTUS

« Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. »
1 Corinthiens 2, 2.

Quand on connaît la vie de quelqu'un, on peut mieux le comprendre. Si quelqu'un est revenu d'un camp de concentration ou d'un camp de prisonniers de guerre, rien d'étonnant à ce qu'il ne supporte pas qu'on gâche la nourriture. De même, le passé de l'apôtre Paul donne tout son poids à sa phrase citée aujourd'hui.

Saul de Tarse, le futur apôtre Paul, voulait aller au paradis comme la plupart des hommes pensent y aller : en étant saint et vertueux, et suffisamment juste et bon pour le Bon Dieu qui est juste et saint. Pour quelqu'un comme Saul, Jésus ne pouvait être ce qu'il prétendait, le Fils de Dieu, ni même un vrai prophète. S'il avait dit vrai, comment pouvait-il finir crucifié par les païens ? Alors, puisque Dieu avait maudit Jésus, Saul persécutait ceux qui croyaient qu'il était le Christ. C'est logique. Jusqu'au jour où Saul entendit Jésus, à la droite du Père divin, l'interpeller : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? »

Lorsqu'il se rendit compte qu'il avait combattu Dieu, Saul se convertit et devint l'apôtre Paul. Il cessa de compter sur ses vertus et ses bonnes œuvres. Il n'eut plus qu'une ambition : condui-re tout être humain au pied de la croix du Christ. Car c'est là qu'on rencontre le Dieu très saint et très miséricordieux, le Père qui a maudit le Fils pour nos fautes, le Fils qui nous donne la vie de Dieu même et nous permet d'être à nouveau et pour toujours les enfants de Dieu.

11 janvier
>>Matin : Psaume 89, 1-19
>>Soir : Jérémie 14, 2-9

JUSTES, VOUS ?

« Si nos iniquités témoignent contre nous, agis à cause de ton Nom, ô Eternel ! Car nos infidélités sont nombreuses, nous avons péché contre toi ! »
Jérémie 14, 7.

Beaucoup de gens à qui je parle du Dieu Sauveur ne sont pas prêts à remettre en question leur vie. Ils n'ont pas besoin d'un Sauveur parce qu'ils pensent être des gens suffisamment bien pour que Dieu – puisqu'il est bon, vous renvoient-ils à la face – les accepte au ciel. C'est exactement la définition de la suffisance. Evidemment, quand on commence à gratter un peu, ça les met en colère – la vérité blesse ! Et ils sont forts à vous expliquer que tout écart – tout péché – a sa justification.

Une telle attitude n'est pas nouvelle, elle existait déjà au bon vieux temps. Sans doute les horreurs du second conflit mondial ont-elles un peu rempli les églises. Mais depuis, elles se sont vidées de nouveau. Quelle sincérité, quelle fidélité ! Le prophète Jérémie ne rigole pas. L'iniquité, la perversion des gens ont fini par attirer des malédictions, alors là, bien sûr, tout le monde se dit prêt à se repentir. Pour combien de temps ?

Non, vraiment, Dieu ne peut pas compter sur notre sincérité ni sur notre fidélité. Alors, oui, quand il pardonne, c'est à cause de son Nom, à cause de ce qu'il dit et fait, et certainement pas à cause de ce que nous disons et faisons. C'est au nom de Jésus qu'il pardonne au croyant, car Jésus a été fidèle à son père divin, toujours, sans cesse, sincèrement, avec amour.

Que ma repentance, Seigneur, soit sincère et durable. Au nom de Jésus et de son sang, versé pour moi. Amen.

12 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 1, 1-9
>>Soir : Jérémie 17, 13-17

EN VERTUS, VOUS ETES UN PEU JUSTES !

« Guéris-moi, Eternel, et je serai guéri, sauve-moi, et je serai sauvé – car tu es ma gloire. »
Jérémie 17, 14.

J'avais été prévoyant. Avant de traverser cette région déserte, j'avais fait attention de ne pas être trop juste au niveau de l'essence. Alors je m'y suis engagé sans crainte. Les kilomètres ont défilé, paisibles. Mais bientôt, ne voyant aucune station-service, j'ai commencé à avoir des soupçons. Des doutes. La peur... Et quand la voiture a calé, à sec, j'ai tambouriné le volant de frustration et d'impuissance. J'ai eu beau expliquer au gars qui m'a dépanné une heure plus tard, que j'avais été prévoyant : j'ai passé pour un touriste. Dans cette région, m'a-t-il expliqué, faire le plein ne suffit pas, il faut emporter des bidons en plus.

Alors, ami lecteur, je vais te donner un conseil qui vaut de l'or, si tu ne veux pas, comme la plupart des gens, faire touriste sur le chemin de la vie. Pour arriver à la vie éternelle, il faut faire le plein de vertus. Certains en ont très peu : le but de la vie ne doit pas les intéresser. Toi, tu penses peut-être en avoir beaucoup, alors crois-moi, tu vas te retrouver un peu juste quand même, et tu n'arriveras pas au bout. Sur le chemin de ta vie, fais attention quand tu croises le Christ : il est le seul à avoir un stock inépuisable de vertus, de bonnes, de vraies. En plus, quand il te dépanne, il ne te fait pas passer pour un touriste, mais devant son Père, il te présentera comme son frère. Et son Père qui l'aime tant t'adoptera comme son enfant.

13 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 1, 10-17
>>Soir : 2 Rois 5, 1-19a

BAIN, C'EST PAS COMMUN !

« Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d'un jeune enfant, et il fut pur. »
2 Rois 5, 14.

C'était mal parti. Ce général syrien était très fâché à cause de ce que le prophète lui avait ordonné de faire pour guérir de sa lèpre. Il y avait à Damas deux fleuves qui auraient aussi bien fait l'affaire, si ce n'est mieux. Mais comme il était tellement malade, il se laissa raisonner par ses serviteurs et accepta finalement d'obéir : il se baigna dans le Jourdain comme prescrit. Sa peau guérit tant et si bien que même les outrages des ans furent effacés.

Cette histoire vous inspire-t-elle ? Tant mieux ! Car rares sont ceux qui croient encore vraiment que le baptême peut effacer notre péché et nous sauver. Quoi, trois gouttes d'eau ? C'est négliger la source d'où coule cette eau ! Le remède prescrit par Elisée paraissait ridicule à Naaman, mais c'était la parole de l'homme de Dieu, donc, la Parole de Dieu même ! Il paraît ridicule que la guérison spirituelle passe par un bain ou par trois gouttes d'eau, et même de l'eau ordinaire ! Mais dans la Parole de Dieu, c'est Jésus qui dit « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ! »

Inacceptable ? Incroyable ? Inexplicable ? Voilà pourquoi Jésus n'en appelle pas à notre raison, mais à notre foi. Et la foi, il nous la donne. Alors… Vous vous jetez à l'eau ?

« Annoncez la promesse à tout humain humble et contrit que le péché oppresse :
Le Christ t'apporte le pardon, reçois le Baptême en son nom, de la mort il délivre. » (LLS 152,5)

14 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 1, 18-25
>>Soir : Actes 13, 42-52

DE GRÂCE, VIVEZ !

« Paul et Barnabas s'entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu. »
Actes 13, 42.

Certains de mes amis n'apprécient guère que je dise que le baptême me sauve. Ils ont à l'esprit tous ces gens qui ont reçu le baptême mais qu'on ne voit à l'église que pour quelques rares occasions, mariages ou enterrements par exemple. Un peu comme si vous vous étiez mariés mais que vous ne rencontriez votre conjoint que tous les dix ans…

Le baptême me sauve. C'est difficile à admettre. L'homme aimerait contribuer à son salut éternel, car il est gêné de ce cadeau que Dieu veut lui faire alors qu'il ne peut pas le mériter. Maintenant, si une branche greffée sur un arbre prend vie, il est évident que si elle se détache de l'arbre, elle perd de nouveau la vie. Alors, les apôtres Paul et Barnabas exhortent ceux qui ont laissé entrer la grâce de Dieu dans leur vie, à « rester attachés à la grâce de Dieu. »

La Parole de Dieu où nous entendons la Bonne Nouvelle de son Amour montré en Jésus-Christ, mais aussi le Baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, la Communion au corps et au sang du Christ sacrifié pour expier notre péché, et le pardon ou l'absolution prononcé au nom de Jésus : voilà autant de moyens par lesquels Dieu nous donne ou nous renouvelle sa grâce. S'en éloigner revient à être une braise éteinte, éloignée du feu. Y rester attaché permet, comme à une branche greffée, de vivre, de grandir et de porter de beaux fruits.

15 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 1, 26-31
>>Soir : Esaïe 45, 18-25

DIEU EST GRAND

« Ma parole ne sera point révoquée : Tout genou fléchira devant moi, toute langue jurera par moi. »
Esaïe 45, 22-23.

Dieu est grand ! Ce n'est pas là une marque déposée de l'Islam sur les terres duquel résonne, depuis les minarets, le fameux ‘Allah Akhbar'. Dieu est grand " C'est un fait. Un écrivain en a d'ailleurs récemment fait un roman : l'humanité s'y retrouve face à la preuve irréfutable de l'existence de Dieu. Cela change la donne dans la société, dans les rapports humains, dans les attitudes de chacun...

Ce roman n'est pas de la science-fiction. La Bible a abordé ce thème depuis bien longtemps. Et au fil des millénaires, ce qu'elle a annoncé s'est accompli fidèlement. Il n'y a aucune raison que ça change. Alors, Dieu annonce que tout genou fléchira devant lui, c'est-à-dire que tout le monde reconnaîtra sa souveraineté. Et toute langue jurera par lui, c'est-à-dire le reconnaîtra pour la référence, la vérité, la source de tout.

Reconnaître cela et s'attacher à Dieu, c'est reconnaître et accéder à la source de la vie. Aussi, ne soyez pas de ceux qui le reconnaîtront trop tard, avec étonnement et à contrecœur, pour l'avoir ignoré et rejeté toute leur vie. Au contraire, profitez dès aujourd'hui de sa présence dans votre vie ! Dieu ne veut pas vous écraser de sa gloire, mais vous la faire partager. C'est ce qu'il a fait et offert à travers l'œuvre de Jésus-Christ. L'apôtre Paul le décrit merveilleu-sement aux Philippiens (chapitre 2, versets 5 à 11). Faites-en votre devise : Dieu est grand !

16 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 2, 1-9
>>Soir : Ephésiens 1, 15-21

VIVEZ DANS UNE AUTRE REALITE

« Qu'il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints… »
Ephésiens 1, 18.

« Il vit dans une autre réalité », « C'est un illuminé » … De telles phrases sentent l'exclusion condescendante, la psy et éventuellement une chemise avec de longues manches qui ferment derrière le dos. Ce fut d'ailleurs le traitement réservé à bien des chrétiens en Union soviétique. Vous pouvez décider de garder les pieds sur terre en vous fermant à toute foi, jusqu'au jour où vous serez six pieds sous terre dans un cercueil fermé. Quand les gens y accompagnent un être cher, ils cherchent alors une autre réalité pour évacuer celle qu'ils ne supportent pas. Mais la foi ne nous fait pas inventer le ciel pour échapper à la dure réalité de la terre : elle nous unit à Dieu qui est descendu sur la terre pour changer la réalité.

Le Saint-Esprit donne cette foi qui éclaire les yeux du cœur. Il vous révèle ce que vous n'osiez pas espérer : que vous êtes saints ! Saints, parce que purifiés par Dieu à cause du sacrifice de Jésus. Que vous êtes héritiers aussi ! Héritiers de la vie éternelle avec Christ. Que cet héritage riche de gloire est une vie sans mal et sans mort, dans une relation intime avec tous les autres et avec Dieu lui-même.

Une nouvelle réalité dont Jésus a donné les signes en guérissant les malades, en ressuscitant les morts et en triomphant lui-même de la mort, pour l'éternité. Nous en sommes témoins. Alors : Vivez dans une réalité nouvelle !

17 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 2, 10-16
>>Soir : Daniel 6, 11-19

FAITES VIVRE UNE AUTRE REALITE

« Puisse ton Dieu, que tu sers avec persévérance, te délivrer ! »
Daniel 6, 16.

Cette phrase aurait pu être sarcastique : le roi de Perse venait de faire descendre le prophète Daniel dans une fosse peuplée de lions. Mais non, c'était un espoir sincère, quoique sans doute très faible : le roi s'était fait piéger par de hauts dignitaires qui avaient flatté son orgueil et lui avaient fait ordonner qu'on n'adore que lui, sous peine de mort. Or Daniel, premier dignitaire, jalousé, était resté fidèle à l'adoration ouverte de Dieu, dans la prière publique. Et le roi Darius aimait Daniel.

Dieu n'éteint pas la mèche qui rougeoie encore faiblement. Lorsque le roi, triste, s'approche le lendemain de la fosse et demande : « Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers avec persévérance, a-t-il pu te délivrer ? », sa joie s'embrase en entendant Daniel lui répondre : « Roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions… »

C'est une belle histoire, mais ce n'est pas un conte de fée, c'est un raconte-la-foi : Daniel a écouté Dieu, il l'a suivi fidèlement, tout simplement, coûte que coûte. Alors Dieu a changé la réalité (lions voraces + Daniel comestible=Daniel mort) par une nouvelle réalité (lions voraces + ange de l'Eternel + Daniel=tout le monde en vie, Dieu merci). En découvrant cette nouvelle réalité, le roi Darius a aussi découvert la vie éternelle, le don du Dieu vivant.

18 janvier
>>Matin : Psaume 89, 20-38
>>Soir : Ezéchiel 33, 10-16

DIEU N'EST PAS UN JUGE IMPARTIAL

« Je suis vivant ! dit le Seigneur, l'Eternel, Ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive ! »
Ezéchiel 33, 11.

Dans la BD Calvin et Hobbes, le petit Calvin se plaint à son père : « C'est pas juste ! », à quoi le père répond « Le monde n'est pas juste, Calvin ». Dernier mot à Calvin : « Je sais, mais pourquoi ne serait-il pas injuste en ma faveur ? »

Les Israélites du temps du prophète Ezéchiel pouvaient trouver que Dieu était injuste : leurs pères avaient été infidèles à Dieu, et c'est eux qui en subissaient les conséquences. D'autres pensaient au contraire : « Si Dieu prend parti contre nous, c'est que nous l'avons mérité ».

Quand le malheur vient nous frapper, nous pouvons crier que Dieu n'est pas juste, que nous ou nos proches n'avons pas mérité ça. D'autres ne font pas ce reproche à Dieu, mais se reprochent à eux-mêmes d'avoir attiré le malheur. Ni l'un ni l'autre n'ont une bonne relation à Dieu.

Or, Dieu veut nous attirer à lui. Il veut nous guérir du mal. Même quand nous nous brûlons parce que nous avons joué avec le feu, la douleur est là pour nous garder de brûler tout entier. Dieu veut que nous nous détournions du mal et du péril de mort éternelle qu'il représente. Il veut nous en guérir, sécher nos larmes et vivre avec nous pour toujours. Il a livré son Fils en sacrifice pour cela. Non, il n'est pas un juge impartial : Il est un Père trop bon. Devons-nous le haïr ou l'ignorer parce qu'il est bon ?

« … Vois-tu d'un mauvais œil que je sois bon ? » (Matthieu 20, 15).

19 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 3 : 1-4
>>Soir : Matthieu 9, 9-13

JUSTES ET PECHEURS

« Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Matthieu 9, 13.

Qu'est-ce qu'un juste et qu'est-ce qu'un pécheur ?

Un juste, à l'époque de Jésus, était un juif qui respectait la loi pieusement, qui respectait le Sabbat, faisait ses sacrifices… Un « pécheur » était un homme « de mauvaise vie », impur, non fréquentable.

Jusqu'ici, le salut de Dieu était promis uniquement au peuple d'Israël, aux Juifs. Mais Dieu a décidé d'envoyer son Fils Jésus-Christ, l'a fait mourir innocemment sur la croix, et l'a fait ressuciter des morts afin de sauver TOUS les hommes. Jésus n'est pas seulement Sauveur pour les « justes », ceux qui vont à l'église et qui ont une bonne morale, mais aussi pour les gens qui n'ont jamais entendu la Bible, les drogués, les malfaiteurs… et aussi, vous ! Il suffit simplement de croire, de répondre à l'appel de Dieu qui est : « Suis-moi ! », comme pour Matthieu le péager. Suivre Jésus, c'est se mettre en route pour l'éternité en servant le Seigneur, en prêchant l'Evangile, en remettant notre vie entre les mains de Dieu. A vrai dire, nous sommes tous pécheurs ; même le meilleur chrétien sur terre est un pécheur, car nous ne sommes pas parfaits. Mais Christ, par sa mort et sa résurrection, nous a rendus parfaits, justes et innocents devant Dieu. Ainsi, en arrivant devant le tribunal de Christ à notre mort, nous avons l'assurance d'avoir le meilleur avocat et de remporter le prix qu'est la vie éternelle.

20 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 3, 5-8
>>Soir : Matthieu 7, 7-11

PRIER EN TOUS TEMPS

« En toute chose, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâce ! »
Philippiens 4, 6.

Pourquoi prier Dieu, surtout s'il sait tout ? Ne pourrait-il pas nous donner tout ce qu'il nous faut sans que nous ayons à le lui demander ?

Les choses sont un peu différentes ! Dieu est notre père et veut que nous allons vers Lui, que nous communiquons avec lui, que nous communions avec Lui. Ainsi, il veut nous faire voir Son œuvre dans notre vie, nous faire savoir que c'est lui qui fait tout - par exemple, que c'est grâce à lui que nous vivons et mangeons tous les jours ! En effet, si nous avons tout d'office et ne prions pas, nous ne reconnaîtrons pas l'action de Dieu dans notre vie. Dieu aime la fidélité et la persévérance ; il bénit celui qui prie avec foi et droiture de cœur. Dans la prière, nous parlons et dialoguons avec le Seigneur ; nous avons une relation intime avec lui et il fait grandir notre foi en Lui. Comment ? Si nous savons qu'il prend les choses en mains, nous n'avons plus à nous inquiéter, et c'est ce qu'il veut ; Car il connaît nos soucis, il sait que nos soucis nous empêchent d'agir. Lorsque nous prions le matin, cela nous donne du temps supplémentaire pour le reste de la journée, car nous ne nous attarderons pas sur nos soucis… Vous avez du mal à prier le matin ? Alors… priez pour trouver ce temps de prière !

"Enseigne-moi par ton Esprit à t'invoquer en assurance
Et donne-moi la confiance d'un simple enfant, ô Jésus-Christ !"

21 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 3, 9-17
>>Soir : Matthieu 5, 3-11.

PERSEVERER DANS LA FOI

« Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. »
Matthieu 5, 11.

C'est paradoxal, d'être heureux dans la douleur, non ? Ou alors, celui qui a écrit cela est un peu masochiste ! Mais non ! Jésus apporte ici une consolation à ceux qui se convertissent, parce que Jésus sait ce qui attend les premiers chrétiens : c'est la persécution par ceux qui ne croient pas en la divinité du Christ. Christ agit même dans la douleur. Il nous donne son amour, sa paix, sa consolation, qui valent bien plus que tout amour, paix et consolation humains, car Jésus nous donne tout cela parfaitement et continuellement. Le Seigneur nous encourage ici à poursuivre notre chemin vers lui, malgré tout, même si cela est difficile vis-à-vis de l'entourage, de la famille ou des amis. Il nous aime comme des enfants, et veut que nous venions à lui malgré les obstacles. Alors, autant nous aurons souffert pour lui à cause de notre foi, autant nous en serons récompensés dans les cieux ! Quelle promesse ! Au moins, ça vaut la peine ! Et si nous rappelons à notre cœur que Christ a tout enduré pour nous et à notre place sur la croix, la douleur est alors encore plus atténuée.

La vie chrétienne n'est pas une vie forcément facile et nous sommes souvent incompris, mais courage ! Tenons bon et soyons fermes dans notre foi ! Ne faiblissons à aucun moment car Christ est avec nous dans nos épreuves. La lecture de la Parole de Dieu et la prière nous aident à nous convaincre que nous faisons bonne route, malgré les obstacles.

22 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 3, 18-23
>>Soir : Matthieu 6, 7-15

PARDONNER ET OUBLIER

« Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi. »
Matthieu 6, 14.

Combien de fois ai-je entendu : ‘Je pardonne, mais je n'oublie pas.' Demandons-nous si cela est le vrai pardon que Dieu attend de nous.

Est-ce que Dieu nous dit : ‘Je te pardonne, mais je n'oublie pas ce que tu as fait' ? Non ! Dieu pardonne ENTIEREMENT nos fautes, nos manquements, nos erreurs. Il remet les comptes à zéro, de sorte que nous pouvons nous approcher de lui. Il fait cela parce qu'il nous aime, vous et moi, parce qu'il veut vous offrir la vie éternelle. Alors, pourquoi ne pas faire comme lui et pardonner entièrement, même quand c'est difficile ? C'est ce qu'il nous demande.

Lorsque nous ne pardonnons pas, il y a quelque chose qui coince dans la relation avec l'autre. La méfiance s'installe, ou la haine. Dieu veut que nous aimions tout le monde, même notre collègue qui est désagréable, même la voisine qui commère, même celui qui dit de nous des méchancetés. Dieu nous a aimés le premier en mettant Christ sur la croix, lui qui n'avait commis aucune faute. Pas facile, hein ! Vous verrez : répondre par le pardon et l'amour à quelqu'un qui vous a blessé l'étonne et amène souvent la paix et la réconciliation, alors que la vengeance appellera l'autre à se venger à son tour, et cela devient un cercle vicieux. Je vous invite à sortir de ce cercle vicieux en pardonnant et en ayant de l'amour. Si nous avons quelques difficultés à oublier, demandons au Seigneur dans la prière de nous y aider.

23 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 4,1-13
>>Soir : Matthieu 6, 19-23

NE PAS S'ATTACHER

« Amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni les mites ni les vers ne font de ravages. »
Matthieu 6, 20.

Bonne nouvelle : il n'y a pas de mites et de vers dans le ciel ! Mauvaise nouvelle : Les fusées capables de déposer nos petites économies dans l'espace sont hors de prix.

Avez-vous déjà eu des mites dans vos placards ? Il est difficile de s'en débarrasser, et vous pouvez régulièrement jeter les paquets alimentaires restés ouverts. Jésus donne cette parole pour décourager à s'attacher aux choses terrestres, car les choses terrestres sont périssables et seront de toutes façons détruites, comme mites et vers détruisent vêtements et aliments. A quoi sert-il alors de posséder quelque chose ? C'est finalement inutile !

Pour s'amasser un trésor dans le ciel, Dieu demande de se détacher des biens terrestres. Il promet en contrepartie un trésor céleste. Jésus nous invite aussi par ce verset à nous satisfaire de ce que nous possédons. Il dit que le bonheur ne se situe pas dans les biens matériels, mais en lui ! N'avez-vous jamais remarqué que les personnes riches ne sont pas plus heureuses que les autres ?

Le vrai trésor, c'est d'avoir Jésus dans son cœur. Vous avez alors la promesse d'avoir la vie éternelle et des trésors impérissables auprès de lui. En plus, Jésus vous donne des clés pour réussir votre vie terrestre et être heureux. Ces clés, vous les trouvez en lisant les évangiles et en mettant en pratique les conseils que Jésus vous y donne.

24 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 4, 14-21
>>Soir : Matthieu 18, 12-14

CREES A L'IMAGE DE DIEU

« Le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu. »
Matthieu 18, 11.

Sauver signifie, dans le langage biblique, donner la vie éternelle ou plutôt, ramener les choses à la normale.

Au départ, le monde était parfait. Dieu a créé la terre, les astres, les animaux, l'homme, et tout cela était très bon. Adam et Eve ont bénéficié d'une relation directe avec Dieu, parce qu'ils étaient sans défaut. Adam et Eve auraient pu vivre éternellement dans le jardin d'Eden. Leurs jours n'étaient pas comptés. Jusqu'au moment où ils ont mangé du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal…

C'est là la chute. Conséquence : tous les hommes naissent pécheurs. C'est de vous et moi que Jésus parle quand il dit : « ce qui était perdu. » Dieu ne veut pas nous condamner, car nous sommes sa création et il nous aime tous comme nous sommes. Il veut que tous les hommes soient sauvés, que tous soient avec lui au ciel.

Comment alors obtenir cette grâce, et ‘combien ça coûte' ?

Cette grâce a coûté la vie de Jésus. Maintenant, tout est payé grâce à la mort et la résurrection de Jésus. Il vous suffit de croire cela pour avoir la vie éternelle. C'est un cadeau, simplement à accepter, à saisir et à ouvrir. Bien sûr, cela aura certainement des conséquences sur votre vie et cela donnera lieu à un certain changement de votre personnalité, mais ce changement ne sera que bénéfique pour vous ! Et n'oubliez pas : vous êtes créés à l'image de Dieu ! Quelle joie de savoir cela, non ?

25 janvier
>>Matin : Psaume 86
>>Soir : Matthieu 8, 5-13

NOUVEAU DEPART

« Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. »
Matthieu 8, 8.

C'est un centenier qui s'adresse à Jésus. Aujourd'hui, dans notre langage, nous dirions un capitaine. Un Romain est quelqu'un de non-Juif, d'étranger dans le pays. C'est pour cela qu'il se sent indigne de Jésus.

Vous est-il arrivé d'avoir envie de croire en la puissance de Dieu, mais vous en étiez empêché parce que vous vous sentiez indigne ? Moi, ça m'est arrivé. Je n'arrivais plus à communiquer avec Dieu parce que je m'en sentais indigne. Ce que j'avais fait m'était horrible et j'avais l'impression que Dieu ne me pardonnait pas. C'est en lisant ce verset que je me suis rappelé que ma foi suffisait, comme la foi de ce centenier, pour me savoir libéré de ce poids qui me pesait.

Alors sachez-le : Dieu accepte TOUT LE MONDE, même vous, même moi, parce qu'il nous a tous créés et rachetés. Vous n'avez AUCUNE raison de vous sentir indigne de Dieu, quel que soit votre passé. Il est prêt à passer l'éponge, à tout recommencer avec vous, à remettre les comptes à zéro. OSEZ venir à Christ, comme ce centenier totalement étranger. Faites ce pari, et je vous le garantis : la vie avec Jésus, ça vaut la peine ! Aussi je vous propose de faire cette prière :

"Seigneur, tu connais tout de moi, et tu sais ce que j'ai fait de mal et ce que j'ai mal fait. Je ne suis pas digne que tu me pardonnes. Mais au nom de ton amour pour moi, je te demande de me pardonner et de m'aider à commencer une vie nouvelle. Amen."

26 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 5, 1-8
>>Soir : Matthieu 12, 14-21

UNE JUSTICE DIVINE ?

« Il annoncera la justice aux nations. »
Matthieu 12, 18.

La devise de la France, sur laquelle elle base sa justice, est : ‘Liberté, égalité, fraternité'. Cependant, pensez-vous que la justice française soit… juste ? La réponse est vite trouvée quand on regarde, par exemple, l'Affaire Dreyfus au début du siècle : ce capitaine juif a été accusé de trahison et a été envoyé sur l'île du Diable en Guyane, alors que l'on savait très bien qu'il était innocent.

Si Jésus annonce la justice aux nations, pourquoi n'est-ce pas le cas dans la réalité, du moins vu de l'extérieur ? La réponse en un exemple : la France est une nation laïque, qui refuse tout ce qui a rapport avec la religion, au point de nier l'héritage chrétien de l'Europe. Or, si on refuse délibérément la justice de Christ, comment pourrait-elle agir ? Jésus nous laisse libres de nos choix, nos pensées, nos mouvements. Il ne force pas la main.

D'autre part, puisque nous sommes tous des hommes pécheurs, il est difficile, même pour un chrétien, d'appliquer parfaitement la justice de Christ.

« Il annoncera la justice aux nations. » Jésus nous annonce dans les évangiles sa justice par la foi : « Celui qui croit au Fils a la vie » (Jn 3,36). Jésus juge tous les hommes selon sa justice. Aussi, je vous invite à vous questionner sincèrement à propos de votre vie, où vous en êtes, où est votre justice ! Jésus a été juste à votre place, préférerez-vous sa justice ou la vôtre ?

27 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 5, 9-13
>>Soir : Matthieu 12, 1-13

A LA RENCONTRE DE DIEU

« Il y a ici quelque chose de plus grand que le temple. »
Matthieu 12, 6.

A l'époque, le temple était le centre de la religion juive, la chose la plus grande sur terre, car c'est là que les Juifs parlaient avec Dieu. Il y avait même une pièce (le Saint des Saints), dans laquelle seul le prêtre avait le droit d'entrer, et cela, une seule fois par an, et à reculons, car Dieu y était réellement présent.

Jésus est plus grand que le temple, puisqu'il est Dieu en personne ! Maintenant que le temple de Jérusalem est détruit, où peut-on rencontrer Dieu ? Eh bien, en Jésus, chez les chrétiens, dans une église ! Car Jésus vit en ceux qui l'acceptent dans leur cœur. Comment est-ce possible ? Tout simplement : Jésus, fils de Dieu, s'est incarné en un homme comme vous et moi ; il s'est mis à notre place !

Voulez-vous faire cette rencontre extraordinaire avec Dieu ? Il suffit de croire en tout cela, de prier et de remettre votre vie au Seigneur ; de lui demander de vivre en vous, tout simplement. Vous pouvez demander conseil aux personnes qui ont publié ces méditations, si vous ne savez pas à qui vous adresser. Ces personnes seront à votre écoute. Vous verrez, si vous faites le pas, votre vie changera !

"Rien, ô Jésus, que ta grâce, rien que ton sang précieux,
qui seul mes péchés efface, peut me rendre bienheureux.
Ne me dites autre chose, sinon, qu'il est mon Sauveur,
L'auteur, la source et la cause de mon éternel bonheur !"

28 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 6, 1-11
>>Soir : Matthieu 12, 24 à 28

LE SAVIEZ-VOUS ?

« Jésus connaissait leurs pensées ».
Matthieu 12, 25.

Saviez-vous cela ? Jésus connaissait les pensées des Juifs. Il savait tout de leur vie. Il savait qui faisait le bien ou le mal, qui avait la foi et qui ne l'avait pas.

Et si Jésus connaissais VOS pensées ?…Qu'en penseriez-vous ? Je vous propose de faire un bilan de vos pensées : sont-elles bonnes ou mauvaises, à votre avis, aux yeux de Dieu ?

Comment faire ce bilan ? Dieu ne regarde pas simplement si vous aimez vos voisins, si vous ne mentez pas, si vous faites du bien autour de vous et si vous êtes honnêtes. Il le regarde, certes, mais pas seulement. Il regarde aussi votre cœur et vos sentiments. Il regarde si vous êtes sincères, si vous croyez en lui ou pas, il regarde TOUT ! Vos faits et gestes, vos paroles, vos pensées.

Comment alors paraître bon aux yeux de Dieu, puisque nous sommes tous imparfaits, MEME les chrétiens ?…La clé est en Jésus Christ. C'est lui qui a payé pour nos imperfections par l'offrande de sa vie innocente sur la croix, et c'est lui qui sera juge de notre vie à notre mort. Alors, pensons-y avant de mourir, mieux vaut prévenir que guérir ! Car après la mort, il n'y a pas de deuxième chance, alors à vous de jouer !

29 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 6, 12-20
>>Soir : Matthieu 12, 46-50

COMMANDEMENT D'AMOUR

« Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. »
Matthieu 12, 50.

Contrairement à d'autres religions, la foi en Jésus Christ ne se résume pas à appliquer une loi pour ne pas avoir de malédictions. Il ne s'agit pas que des Dix commandements, des lois sur la sexualité ou des lois morales, mais c'est également l'amour. Le plus grand commandement de la Bible est « Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même ».

Et ce verset, on ne peut l'appliquer que si on a d'abord été aimés parfaitement, ce qui est le cas. Oui, VOUS êtes parfaitement aimés de Jésus. Vous n'aimez pas Jésus ? Cela vous est égal ? Vous ne croyez pas en lui ? C'est bien dommage… Parce que lui, vous aime comme vous êtes et veut faire de vous une personne meilleure, qui fasse la volonté de son Père, et ainsi, vous hériterez d'une famille spirituelle qu'est l'Eglise, et vous hériterez du royaume de Dieu qu'est le paradis. L'amour de Dieu est plus fort que tout.

Daniel Balavoine, dans une de ses chansons, chantait : « Qu'est-ce qui peut sauver l'amour ? Où est le Sauveur ? » Eh bien, j'ai une nouvelle pour vous : le sauveur de l'amour, c'est Jésus Christ. Christ vous aime, et c'est par cet amour inconditionnel qu'il peut changer votre vie, vous faire grandir, mais seulement si vous vous laissez faire, si vous abattez vos dernières défenses vis-à-vis de lui. Je vous propose de prier :

« Père, je veux aujourd'hui regarder dans ta direction, mène-moi là où tu veux que j'aille, afin que je puisse être appelé(e) frère ou sœur de Jésus, afin que ma vie soit meilleure ».

30 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 7, 1-7
>>Soir : Matthieu 8, 1-4

MIRACLE OU MAGIE ?

« Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur ».
Matthieu 8, 1-4.

Cette parole vient d'un lépreux. L'homme qui dit cela croit aux miracles. Il croit que Jésus a le pouvoir de le guérir réellement. Et pas en faisant un tour de passe-passe, en jetant un sort ou par magie, mais seulement par sa propre volonté.

Etes-vous comme ce lépreux ? Pouvez-vous croire que Jésus, par sa seule volonté, peut faire pour vous ce que vous lui demandez ? La foi de cet homme est grande, aussi a-t-il a vu et reconnu que Jésus est un homme extraordinaire… J'ai une bonne nouvelle pour vous : Jésus EST TOUJOURS un homme extraordinaire, car IL EST PLUS qu'un homme.

Il y a aussi dans la Bible des personnes qui ont vu les miracles de Jésus et qui n'ont pas cru. Elles essayaient d'expliquer cela rationnellement, ou disaient qu'il y avait « un truc ». Peut-être êtes-vous comme cela ? Peut-être êtes-vous sceptique sur les miracles ? J'ai alors une mauvaise nouvelle : je ne peux pas vous convaincre ! Mais si vous laissez le Saint-Esprit vous parler, vous serez convaincu ! Cela dépend de votre attitude !

Jésus répond à la prière du lépreux parce que celui-ci vient à lui par la foi. Il ne veut pas vous forcer à croire en lui. Vous êtes libre de rejeter Jésus. Mais ne l'entendez-vous pas au fond de votre cœur – et ici même – vous appeler, vous dire qu'il vous aime et qu'il veut faire de vous un ouvrier de paix ? Maintenant, c'est à vous de répondre à cet appel ! C'est à vous de croire !

31 janvier
>>Matin : 1 Corinthiens 7, 8-16
>>Soir : Psaume 45,2-3.7-18

AH QU'IL EST BEAU, QU'IL EST CHARMANT !

« Tu es le plus beau des fils de l'homme, la grâce est répandue sur tes lèvres : c'est pourquoi Dieu t'a béni pour toujours. »
Ps 45, 3.

Le titre de cette méditation est une citation de "Il est né le divin enfant", dont les paroles, comme celles d'autres chants de Noël, peuvent paraître naïves et évoquer les petits chérubins joufflus. Mais, outre que les chérubins sont en réalité de grands anges d'une majesté ardente, les paroles citées sont des paroles d'adoration et d'amour, comme le psaume 45.

L'enfant Jésus, présenté au Temple de Jérusalem 40 jours après sa naissance, n'a pas attiré l'émotion du vieux Siméon comme tout autre bébé qu'on tiendrait dans ses bras. Mais Siméon, inspiré par Dieu, a reconnu en ce nourrisson le Sauveur promis, le Messie et Fils de Dieu. Sa longue attente était comblée.

L'Eglise fête ce jour depuis les temps anciens, le 2 février. Au-delà de la vision du futur Sauveur présenté au temple, c'est le Seigneur qui se présente à l'Eglise, qui est sa fiancée. Elle le reconnaît pour son époux, son Roi, la Parole de Dieu faite homme. Il a donné sa vie pour elle, en sacrifice. C'est en commémorant ce sacrifice qu'elle s'unit à lui, dès aujourd'hui, dans une sainte communion.

Marie et Joseph apportent dans le Temple le ciel ouvert, le Roi des rois. Siméon l'accueille et se fait son héraut : c'est le Seigneur de la Vie, le vainqueur de la mort, le Sauveur du monde, qu'il tient dans ses bras !

Chantons à notre Bien-aimé un cantique nouveau ! Alléluia !

<< Décembre 2003	Février 2004 >>
Méditation pour aujourd'hui Notre Culte Quotidien